Qui était Viviane Gauthier ?

Source Claudel Victor | Le Nouvelliste

Viviane Gauthier est originaire d’une famille très « ancien haïtien ». Son père est le petit-fils du président Hyppolite. Sa mère, la petite-fille de Dabelmar Joseph, qui fut un grand juriste, un grand ministre plénipotentiaire et qui a pris part aux négociations concernant le tracé de la frontière haïtiano-dominicaine.

– Très active dans sa jeunesse, elle aurait voulu pratiquer des métiers de terrain comme agronome, ingénieur ou marin. Il a fallu beaucoup d’autorité à son père pour l’en dissuader. D’autant plus que dans l’Haïti des années 30, certains métiers ne semblaient pas cadrer avec le statut d’une jeune fille d’un certain monde.

– Elle est l’un des rares artistes haïtiens à être honorés de son vivant. Chevalier Très interviewé par les médias. Depuis 1969, elle reçoit régulièrement des trophées : Chevalier et Officier de l’Ordre National du Travail par les présidents Duvalier, Honneurs et Remerciements de Vallue, Hommage du ministère de la Culture pour les 60 ans de vie artistique, Honneur et Mérite de la Nuit des Hommages de la TNH, Docteur Honoris Causa de l’Université Royale d’Haiti, Grande Personnalité du Théâtre par l’Unesco, etc.

– Elle a été la pionnière des émissions de culture physique sur fond musical à la télévision, à l’époque où l’aérobic était à la mode. Son programme était basé sur le Yanvalou. Pour elle, selon qu’on veuille grossir ou maigrir, des mouvements de danses folkloriques sont parfaitement adaptés pour arriver au but recherché.

– Elle a travaillé pour plusieurs établissements scolaires : 50 ans chez les sœurs du Sacré-cœur,  21 ans à Saint-François d’Assise, 18 ans à Elie Dubois, 15 ans au Collège Immaculée Conception. Aujourd’hui, elle travaille à l’école Nationale des Arts comme professeur de danse.

– Depuis 1932, elle habite toujours la même maison à la rue M.

– Elle a fait ses premiers pas au cinéma dans le film « La Peur d’Aimer » de Réginald Lubin.

– En 2001, elle a monté « 1804 », avec Frédéric Surpris. La première comédie musicale haïtienne sur scène a nécessité la présence de vingt danseurs et danseuses, quatre tambours, une flûte, des dizaines …………………..lire la suite sur lenouvelliste.com

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