Haïti-Grève : Le transport en commun paralysé
P-au-P, 2 févr. [AlterPresse] — La grève, lancée par les syndicats de chauffeurs et des secteurs de l’opposition, paralyse les activités de transport en commun dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, ce lundi 2 février 2015, observe l’agence en ligne AlterPresse.
A Carrefour Feuilles (agglomération au sud-est de la capitale), l’ambiance est extrêmement calme en tout début de matinée (6:00 = 11:00 gmt) en raison de l’absence des tap-tap (véhicules de transport en commun). Quelques motos-taxis circulent, mais la plupart des écoliers préfèrent ne pas se risquer dans les rues.
Des pneus usagés enflammés ont été constatés à Caravelle (centre-ville).
Une camionnette a été attaquée à l’avenue Poupelard (centre-ville) par des individus non identifiés, obligeant les passagers à rebrousser chemin, rapportent des témoins.
A Poste Marchand, aucun minibus ni camionnette, assurant le transport, ne sont remarqués, sinon que quelques rares voitures et motocyclettes privées.
C’est le même cas de figure à l’avenue Christophe, où des pneus usagés enflammés sont en feu. Dans cette zone, très peu de véhicules privés sont remarqués.
A la Faculté des Sciences humaines (Fasch), de l’Université d’Etat d’Haïti (Ueh), située dans le même secteur, plusieurs salles sont désertes.
Dans la municipalité de Carrefour, au sud de la capitale, aucun véhicule de transport public n’est remarqué dans les rues, où la grève des transporteurs est grandement suivie. Les écoles ne fonctionnent pas. Les quelques rares élèves, qui avaient pu laisser leurs résidences, reviennent à pied chez eux.
Spécialisés dans la confection de vêtements, les micro-parcs industriels à Thorland et Diquini, deux des quartiers de Carrefour, ont fermé leurs portes, tandis que les ouvriers sont autorisés à regangenr leurs domiciles.
A Diquini, des individus tentent de forcer les chauffeurs de taxis-motos à respecter le mot d’ordre de grève, visant une baisse substantielle, à la pompe, des prix des produits pétroliers sur le marché national.
Plusieurs badauds, debout sur les trottoirs, prennent le pouls de la situation.
Des parents ont exprimé leur peur d’envoyer leurs enfants à l’école, craignant lire la suite sur alterpresse.org