Haïti – Séisme: Les images satellites de Port-au-Prince montrent les cicatrices du séisme
Source radio-canada.ca
Le tremblement de terre en Haïti du 12 janvier 2010 a profondément modifié l’apparence de Port-au-Prince, puisque plusieurs bâtiments emblématiques de la capitale haïtienne se sont effondrés. Pour mesurer l’ampleur du sinistre, mais aussi de la reconstruction, nous avons choisi des images satellites avec Google Earth montrant différents endroits de la capitale, avant et après le séisme.
1. Le palais national
La résidence officielle du chef d’État haïtien, située sur la vaste place du Champ de Mars, au centre de Port-au-Prince, a été sévèrement endommagée par le séisme du 12 janvier.
Le déblaiement des ruines du palais présidentiel s’est achevé en janvier 2014. La reconstruction de l’édifice n’est toutefois pas prévue dans l’immédiat, son coût étant estimé à 100 millions de dollars américains.
Depuis la destruction du palais, les bureaux du président haïtien ont été aménagés dans des appartements occupés autrefois par la garde présidentielle, tandis que les fonctionnaires travaillent sous de grandes tentes placées dans une cour à l’arrière du palais.
Juste en face s’est rapidement développé l’un des plus importants camps de personnes déplacées du pays, où se sont installées plus de 5500 familles, soit environ 20 000 personnes. Elles ont finalement été relogées en 2012, grâce à l’aide canadienne.
2. Le palais de justice
Tout comme une grande partie des bâtiments des ministères et de l’administration publique, le palais de justice de Port-au-Prince a été détruit par le séisme. Il a été désigné comme un des bâtiments publics prioritaires, et sa reconstruction, qui a débuté en août 2013, est financée par Taïwan, au coût de 16 millions de dollars. Le nouveau bâtiment devrait être prêt en 2015. Le palais de justice abritait les locaux de la Cour de cassation, la plus haute cour de justice en Haïti.
3. La cathédrale Notre-Dame de L’Assomption
La cathédrale de l’archidiocèse catholique de Port-au-Prince, consacrée en 1914, a été détruite lors du tremblement de terre. L’archevêque, Mgr Joseph Miot, et son vicaire, Charles Benoît, ont péri dans la catastrophe.
Au terme d’un concours international, c’est le projet de l’architecte portoricain Segundo Cardona qui a été choisi pour rebâtir l’édifice, en décembre 2012. Le coût prévu est d’environ 40 millions de dollars.
4. Des ministères rasés
Comme la majorité des édifices gouvernementaux, le ministère des Finances a subi lire la suite sur radio-canada.ca
Je ne comprends pas comment le régime de l’ Martelly n’arrêtait pas de dire qu’ils vont de l’avant lorsque cinq ans plus tard, nous n’avons pas reconstruire notre palais. C’est ce que l’occupation étrangère représente . Ils ne pensent pas que nous sommes un pays indépendant maintenant . Par conséquent , ils pensent qu’il n’est pas nécessaire pour un palais présidentiel . Port -au-Prince est laissé dans tel qu’il était depuis le séisme. Quelle honte pour le régime Tèt kale . Ce est un échec complet .