Éphéméride du jour,.. 13 Novembre 2004, Décès de la première femme nommée ministre au Canada

Ephéméride du Jour

13 Novembre 2004   Décès de la première femme nommée ministre au Canada

Ellen Fairclough, la première femme à avoir été nommée ministre à Ottawa, est décédée à l’âge de 99 ans. Née à Hamilton en janvier 1905, elle avait été élue pour la première fois à la Chambre des communes lors d’une élection partielle en mai 1950. Députée de Hamilton-Ouest, elle a accédé au cabinet de John Diefenbaker sept ans plus tard. Ellen Fairclough a d’abord été nommée secrétaire d’État, puis ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration, et enfin, ministre des Postes. Sa carrière parlementaire a pris fin en 1963.

Aujourd’hui, 13 NOVEMBRE 2014

317ème jour de l’année, 46ème semaine de l’année

48 jours avant la fin de l’année

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UN FAIT A RETENIR

13 novembre 1907     Premier décollage d’un hélicoptère par Paul Cornu

En 1906, les frères Wright, pionniers de l’aviation, jugeaient que le décollage vertical n’avait pas d’avenir. Mais le 13 novembre de l’année suivante, près de Lisieux, un homme réussissait à s’élever pour la première fois à bord d’un hélicoptère. Ce jour-là, Paul Cornu atteignait l’altitude de 1,5 mètre. Le mot hélicoptère a été forgé en 1861 par le vicomte Ponton d’Amécourt à partir du grec helix (spirale) et pteron (aile). Léonard de Vinci avait, quatre siècles plus tôt, pressenti le concept à en juger par certains croquis. Ils rendent aujourd’hui des services dans les liaisons entre aéroports et centre-ville, dans les opérations de sauvetage et dans le soutien logistique des militaires en opération

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JOURNEES NATIONALES

1918                Proclamation de la République en Autriche.

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JOURNEES INTERNATIONALES

  • Journée mondiale de l’utilisabilité

D’origine anglo-saxonne, la World Usability Day se propose de sensibiliser le grand public à un concept peu évoqué mais souvent vécu…Le concept de l’utilisabilité se comprend facilement, a contrario, face à des produits technologiques à l’utilisation tellement complexe qu’elle ne s’adresse qu’aux initiés… l’ordinateur peut constituer à ce titre un excellent exemple et le parrainage de la journée par Bill Gates pourra faire sourire les plus caustiques. L’utilisabilité vise au contraire à ce que les technologies ou les services soient faciles à apprendre, faciles à utiliser, efficients et efficaces ! Quel programme. Un bon exemple de non-utilisabilité: le site internet de cette Journée Mondiale est rédigé uniquement en anglais, ce qui le rend non utilisable pour toute personne ne maîtrisant pas l’idiome en question… (www.worldusabilityday.org)

http://www.journee-mondiale.com/34/journee-mondiale-de-l-utilisabilite.htm

  • Journée internationale de la gentillesse

Les gens gentils sont en meilleure santé…

Présentée comme cela, l’affirmation n’a rien d’évident, mais si on se dit qu’être gentil au quotidien traduit une tournure d’esprit positive et une approche apaisée de « l’autre », cela se conçoit plus aisément !L’origine de cette journée est anglo-saxonne et son nom d’origine est le « World Kindness Day », promulgué par le World Kindness Movement , que nous traduirons pas  » Mouvement mondial pour la gentillesse », un organisme international né à Singapour en 2000.Une présentation plus complète de cette journée est disponible dans le portail au féminin.com.

http://www.journee-mondiale.com/209/journee-mondiale-de-la-gentillesse.htm

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La Pensée du Jour

« Un sourire ne coute rien et produit beaucoup, il enrichit celui qui le

 Reçoit sans appauvrir celui qui le donne, il ne dure qu’un instant, mais son souvenir est parfois éternel, personne n est assez riche pour s en passer, personne n est assez pauvre pour ne pas le mériter.»

Raoul Follereau

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PRENOM DU JOUR

SAINT-BRICE   mais aussi Kilian, Livia…

Mort en 444, évêque de Tours. Les Brice sont fidèles et forts

 Leur couleur : le rouge, leur chiffre : le 1

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Aujourd’hui

Jeudi 13 novembre 2014                    Lune Gibbeuse descendante

Vendredi 14 Novembre 2014        Dernier Quartier

L’Ere du Scorpion, comprise entre le 24 Octobre 22 novembre

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LE CULTUREL CHEZ NOUS

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MIZIK LAKAY

Boulo Valcourt,«Fè van »

Pour découvrir la musique de Boulo Valcourt «Fè van», cliquez sur le site :

https://www.youtube.com/watch?v=i0_w7KYxtFc

 

 

Né au Cap-Haïtien le 12 Février 1946. Il a commencé à chanter et à jouer à la guitare à l’âge de 16 ans. Le premier groupe qu’il a formé  »les copains » a marqué un carrefour dans la musique haïtienne. A l’âge de 18 ans il part pour le Canada où il étudie l’électronique et l’aviation. Pendant son séjour il monte un groupe du nom de  »les Caraïbes » en 1971 à New York il monta un autre groupe du nom de  »Ibo Combo ». À son retour au pays en 1975, il forma un groupe du nom de  »Horizon 75 » qui apporta un souffle de Jazz dans la musique haïtienne. Deux ans plus tard il fut appelé comme chanteur et guitariste au sein du groupe  »Caribbean Sextet ». En 1986 il remporte le 1er prix et reçoit une plaque en or au festival International de Troubadour à Curaçao, l’année suivante en 1987, il remporte le 2ème prix et reçoit une plaque en argent à ce même festival International de Troubadour. Il est reconnu comme le troubadour international d’Haïti, avec une voie d’une originalité certaine, guitariste, soliste et accompagnateur avec un jeu très Jazzé. Et depuis il représente Haïti partout dans le monde. Il est le compositeur de cette tres musique « Se Kom si » interprétée par Tifane.

———————————————————————————————————————Chansons d Haïti/Fondation Odette Roy Fombrun

Dans le cadre le cadre de leur mission de sauvegarde du patrimoine national, ils rendront un vibrant hommage au musicien compositeur Raoul Guillaume

A cette occasion deux activités auront lieu

A 4 :30 pm Vente signature des deux derniers recueils de Chansons d Haïti dont le dernier dédié uniquement aux chansons de Raoul Guillaume.

A 5 :30 pm Concert en plein air ou les œuvres de Raoul Guillaume seront interprétés dans un format classique inédit.

Rendez vous donc Vendredi 14 novembre au cercle Bellevue de Bourdon angle des rues John Brown et Marcadieu.

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Yolaine Rameau, directrice du Jardin fleuri vient de sortir son livre : « C’est quoi le guidisme ? Un chevet pour mieux appréhender le mouvement du guidisme dans le monde et particulièrement en Haïti ; un parcours historique du guidisme et personnalités connus dans ce mouvement hier et aujourd’hui avec en appui des photographies. Un travail d’un an de recherches, d’expérimentation et de voyage.

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Vente signature/CD de Denise Heurtelou Carrie

Dans ce nouvel album, elle nous berce avec des chansons d autrefois toujours pleine de charme et deux nouvelles compositions de Frantz Courtois.

Muriel, parlant de sa mère constate que la voix n a pas changée : toujours aussi belle, claire et étonnamment jeune. Elle a 88 ans donc il n y a pas d âge pour accomplir ses rêves dans la mesure où on se bat et on y croit.

Rendez vous Vendredi 14 et samedi 15 novembre a partir de 2hre pm et Dimanche 16 novembre, 4hres Pm à la Pizza Garden

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VILLA KALEWS,

LE KOLEKTIF PRESENTE   « Les réalités inventées »/UNE EXPOSITION D’ART CONTEMPORAIN 

Avec MARTINE BRISSON/PHILIPPE DODARD/FREDERIC DUPOUX/MIRELLE FOMBRUN/PASKO/NATHANIA PERICLES/JOSEPH EDDY PIERRE/FRANCISCO SILVA/GREGORY VORBE

JUSQU’AU 16 NOVEMBRE 2014

10 HRES AM / 4 HRES PM

VILLA KALEWES / RUE GREGOIRE, PETION-VILLE

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Spectacle de SLAM : Trous d’histoire, écrit et mis en scène par le Collectif Hors-jeu

Dans le cadre de la programmation de Mémoire, Dictature, Citoyenneté, une mobilisation multisectorielle, FOKAL vous propose les mercredi 12 et jeudi 13 novembre « Trous d’histoire », un spectacle de SLAM écrit et mis en scène par Le Collectif Hors-Jeu.

 « Trous d’histoire » a été créé pour les commémorations des cinquante ans vêpres de Jérémie en août 2014. Après les représentations à FOKAL, il sera repris au Centre Numa Drouin à Jérémie le 18 novembre 2014, dans le cadre des manifestations organisées pour le dixième anniversaire du Centre Numa-Drouin

Mercredi 12 novembre et jeudi 13 novembre – 6 h pm

Salle FOKAL-Unesco – entrée gratuite sur invitation à retirer à FOKAL

——————————————————————————————————————————-Fokal/ Spectacle poétique et musical : James Chante James 

Vendredi 14 et le Samedi 15 novembre

Avec  le chanteur James Germain et le poète James Noël dans un spectacle intitulé « James chante James ».

 Ce spectacle a été joué pour la première fois en 2012, la veille du départ de James Noël pour sa résidence à la villa Médicis, à Rome. Les deux James reprendront ensuite le spectacle à la Maison de la poésie à Paris le 21 novembre, en partenariat avec le musée du Grand Palais qui présente du 19 novembre 2014 au 15 février 2015 « Haïti, deux siècles de création artistique » une exposition exceptionnelle consacrée à l’art haïtien.

Deux figures lumineuses de la culture haïtiennes, l’une dans la musique, l’autre dans la poésie.

Depuis près de deux ans, le chanteur et le poète, tous deux venus de l’île d’Haïti, travaillent sur l’album « James chante James ». Cette collaboration a donné naissance à un spectacle en poème, en musique et en prose.

Né en 1968, à Port-au-Prince, James Germain a grandi sur la colline de Saint-Antoine, un quartier populaire de la capitale haïtienne. Depuis des années, le chanteur propose un univers aux confluents de ses racines afro-caribéennes.

James chante avec une voix habitée par les grands airs traditionnels du répertoire vaudou, mêlés d’expériences lyriques, voire de gospel, tout en réinventant les codes.

Haïti, ses chants populaires et vaudou, s’inscrivent au cœur de son œuvre. Ses titres s’ouvrent à plusieurs couleurs, de la musique occidentale, aux musiques afro-descendantes.

James Noël est un écrivain, acteur, chroniqueur et poète prolifique. Né en Haïti en 1978, sa notoriété a précédé la publication de son premier livre, grâce à un poème « Bon nouvèl, La Bonne nouvelle » , un hommage aux pieds des femmes, mis en musique par le chanteur Wooly Saint-Louis Jean. Une poésie incisive, avec des mots taillés pour fendre. Entre un hymne engagé à l’amour et une colère orageuse, se dégage de sa poésie, comme il se plaît à l’appeler, « la métaphore assassine ».

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Compagnie de Théâtre AMI/Institut haïtiano Américain

La compagnie présente SARA, un spectacle pour adultes

Samedi 16 novembre 5 hres pm

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Fokal/Verite sou tanbou : Paroles de tortionnaires  

mercredi 19 novembre à 5 heures

il s’agit de la projection de « Duch, le maître des forges de l’enfer », un documentaire du célèbre réalisateur cambodgien Rithy Panh, suivi d’une discussion avec Thierry Cruvellier, journaliste et chroniqueur judiciaire qui a notamment édité « Le Maître des aveux » sur le processus de justice suite au génocide au Cambodge. Therry Cruvellier donne également un atelier à FOKAL sur la couverture des questions de justice transitionnelle à l’intention des journalistes haïtiens.

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Rotary club de Port au Prince/ Karibe Convention Center

Levée de fonds pou les Enfants a Malformation Cardiaque avec la Pièce de théâtre a succès ‘’Les monologues du vagin’’ mise en scène de Florence Jean Louis Dupuy

Samedi 22 novembre 2014 a 7h 30 pm

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Marathon de lecture 2015 : appel aux lecteurs 

Marathon de lecture Sous le thème Pour une course de création littéraire

Une initiative du  comité de pilotage de la 6ème édition du festival littéraire et artistique

C’est un  appel à la lecture public en général et aux comédiens-lecteurs désireux de participer à cette édition

L’objectif est de sélectionner six (6) textes pour une série de lectures-spectacles dans le cadre du festival. La réception des candidatures prend fin le dimanche 30 novembre 2014 à minuit.

L’Ambassade du Mexique/ FOKAL/ ENARTS/ SOS DEVELOPPEMENT/ CENTRE KREYOLOLOLO/ ELT – Espwa lavi pou timoun

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Autel collectif sur le « Jour des morts » du Mexique

A l’occasion du centième anniversaire de la naissance d’Octavio Paz, Prix Nobel de littérature en 1990, l’Ambassade du Mexique en Haïti rend hommage à l’écrivain, poète et penseur mexicain. Jusqu’au 20 novembre 2014, un autel traditionnel mexicain sera exposé en son honneur sous la tonnelle des jardins de FOKAL.

L’exposition de cet autel permettra non seulement de découvrir l’œuvre d’Octavio Paz, les traditions mortuaires mexicaines, mais aussi le travail des artistes et des artisans haïtiens sur ce thème, reflétant les traditions haïtiennes.

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FOKAL/  Exposition « Dictature et résistances : Jeune Haïti et les Vêpres de Jérémie » 

Cette exposition parcourt l’histoire du régime de François Duvalier de son élection à son décès et revient sur les événements tragiques de l’année 1964. Elle aide à mieux comprendre pourquoi, face à la tyrannie de François Duvalier, des voix se sont élevées pour protester et pourquoi, face à la terreur d’État, certains ont choisi de prendre les armes.

L’exposition reste ouverte au public jusqu’au 22 novembre 2014.

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RRM-GRAND PALAIS / Paris  / Haïti à l’honneur

Jusqu’au 15 Février 2014.

Un voyage à travers deux siècles de l’histoire de la production artistique haïtienne qui sera proposé aux visiteurs dans cet établissement prestigieux.

Une grande première pour Haïti puisque l’exposition englobe tous les aspects de l’art haïtien (sculpture, peinture, video et installation).

Selon Mireille Jérôme, il s’agit du vœu de présenter Haïti dans toute son intégralité sans déboulé chronologique.

Dans  la grande cour, il y aura également l’ambiance de Rara  de chez nous.

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HAITI

13 Novembre 2002. Imposante marche estudiantine à Port-au-Prince

En grève depuis plusieurs jours, les étudiants de l’université d’état voulaient, par cette manifestation, montrer leur opposition aux autorités en place, obtenir le retrait de la dissolution du Conseil élu de l’université en juillet et, ainsi réaffirmer l’autonomie de l’université.

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L’actualité du monde, dans le passé

13 novembre 1940     Première cinématographique du film de Walt Disney, Fantasia

Fantasia est le troisième long-métrage d’animation et « Classique d’animation » des studios Disney, sorti à la fin de l’année 1940. Sa production a été lancée peu après Blanche-Neige et les Sept Nains (1937) en parallèle de Pinocchio sorti au début de l’année 1940.Ce film est une expérimentation sans dialogue (excepté le chef d’orchestre et Mickey Mouse) dont le but est d’illustrer ou d’accompagner avec l’animation des thèmes de la musique classique. Huit extraits musicaux, joués pour la plupart par l’orchestre de Philadelphie sous la direction de Leopold Stokowski en composent les sept séquences animées. C’est aussi pour de nombreux auteurs et critiques une œuvre d’art d’un genre nouveau, un pont entre les arts et une « nouvelle forme de présenter l’art » (un nouveau média).Fantasia, qui n’eut pas à sa sortie le succès habituel des productions Disney de l’époque, est le premier volet d’une série voulue par Walt Disney. Grâce à la volonté de Roy Edward Disney, neveu de Walt, un second volet, Fantasia 2000 est sorti en 1999.

13 novembre 1951     Naissance officielle du vin du type Beaujolais.

L’appellation « Beaujolais nouveau » a été créée en 1951. Cette nouvelle mode du « primeur » a été un réel succès qui a fait connaître les vins du Beaujolais non seulement en France mais dans le monde entier. Il faut bien reconnaître que l’arrivée du « Beaujolais nouveau » qui est un vin de l’année même, est toujours très attendue chaque troisième jeudi de novembre même si la qualité est variable d’une année sur l’autre. Mais revenons aux différents vins d’appellation « Beaujolais ». Ils sont produits dans la région du Rhône et sont au nombre de 12. A part le Beaujolais nouveau qui doit être consommé dans l’année, on trouve aussi les Beaujolais Villages qui sont répartis dans 38 communes. Ils représentent le quart de la production « Beaujolais ». On répertorie également les crus du Beaujolais au nombre de 10 : Brouilly, Chénas, Chiroubles, Côte-de-Brouilly, Fleurie, Juliénas, Morgon, Moulin à Vent, Régnié, Saint Amour. Les vignerons conseillent d’attendre au minimum le printemps suivant la récolte afin de les déguster, pour que les crus aient plus de maturité. Comme tous les grands vins, les Beaujolais ont aussi leurs millésimes. Citons par exemple pour les Beaujolais Villages : 1989-1991-2003-2005 et pour les crus de Beaujolais : 1991-2003-2005. Les Beaujolais sont en général produits à partir du cépage gamay pour les vins rouges et chardonnay pour les blancs. Ces derniers sont très rares puisqu’ils ne représentent qu’1% de la production. Les Beaujolais sont des vins à multiples facettes : ils peuvent être fruités, puissants ou fins, riches en arômes. Des expérimentations ont eu lieu ces dernières années comme par exemple l’utilisation de la levure donnant un arôme de banane. Aujourd’hui, il est de plus en plus courant d’utiliser la macération préfermentaire à chaud avec parfois des arômes cassis. Quoi qu’il en soit, le Beaujolais peut être servi avec pratiquement tous les types de cuisines et de l’entrée au dessert. Par contre, il est conseillé de ne pas garder un tel vin plus de 5 ans. Même si boire un Beaujolais entre amis est bien agréable, il faut bien sûr le consommer avec modération.

 

13 novembre 1985     En Colombie, éruption du volcan Nevado del Ruiz, bilan 25 000 victimes dus à une coulée de boue descendue du volcan et qui ensevelit la ville d’Armero

L’éruption du Nevado del Ruiz en 1985, à l’origine de la catastrophe d’Armero (en espagnol : Tragedia de Armero), est la quatrième éruption volcanique la plus meurtrière depuis l’an 15001. Ce volcan de Colombie, entré en éruption du 11 septembre 1985 au 13 juillet 19912, est à l’origine d’un lahar qui engloutît partiellement la ville d’Armero dans la nuit du 13 au 14 novembre 1985 à 23 h 30, tuant près de 25 000 personnes surprises dans leur sommeil.Après 69 années de repos, l’éruption du volcan surprit les villes voisines alors que le gouvernement avait reçu des avertissements de plusieurs organisations volcanologiques pour faire évacuer la zone lorsque la reprise de l’activité volcanique fut détectée en septembre 1985. Des coulées pyroclastiques issues du cratère du volcan, firent fondre la neige des glaciers recouvrant la montagne, provoquant la formation de quatre énormes lahars qui dévalèrent les flancs du volcan à une vitesse moyenne estimée à 60 km/h. Les lahars rejoignirent les ravins où coulaient les six rivières descendant du volcan et recouvrirent la ville d’Armero, tuant plus de 20 000 des 29 000 habitants de la ville. Si l’on y ajoute les pertes dans les autres villes, comme en particulier Chinchiná, le nombre total de morts se situe aux environs de 23 000. Les images vidéos et les photos d’Omayra Sánchez, une jeune victime de la tragédie âgée de 13 ans, furent publiées dans le monde entier. Avec d’autres photos des lahars, elles attirèrent l’attention du monde entier sur la catastrophe et déclenchèrent la controverse sur l’incompétence du gouvernement colombien qui n’avait rien fait pour la prévenir. Une banderole déployée à une messe de funérailles à Ibagué affichera  : « Le volcan n’a pas tué 22 000 personnes. Le gouvernement les a tuées ».Les efforts des secouristes ont été entravés par la composition de la boue, qui rendait presque impossible toute avancée sans risque de s’enliser. Lorsque les premiers secours atteignirent Armero douze heures après l’éruption, la plupart des victimes avaient succombé par suite de blessures graves. Les travailleurs humanitaires furent horrifiés par la vue des arbres arrachés, des corps défigurés et des maisons entièrement détruites. Ce fut la deuxième catastrophe volcanique la plus meurtrière du XXe siècle, dépassée seulement par l’éruption en 1902 de la Montagne Pelée (29 000 morts), et est la quatrième depuis l’an 1500. Des géologues et d’autres experts avaient averti les autorités et les médias du danger au cours des semaines et des jours qui ont précédé l’éruption. Les cartes pour informer la population vivant dans le voisinage du volcan ont été préparées, mais ont été mal distribuées. Le jour de l’éruption, il y eut plusieurs tentatives d’évacuation mais une violente tempête limita les moyens de communications. De nombreuses victimes étaient restées dans leur maison comme elles en avaient reçu l’ordre, croyant que l’éruption était terminée. Le bruit de la tempête a peut-être empêché beaucoup d’entre elles d’entendre le bruit du volcan en éruption avant qu’il ne soit trop tard.

 

13 novembre 1990     apparition de La première page Web, « WWW »

Le World Wide Web (WWW), littéralement la « toile (d’araignée) mondiale », communément appelé le Web, et parfois la Toile, est un système hypertexte public fonctionnant sur Internet. Le Web permet de consulter, avec un navigateur, des pages accessibles sur des sites. L’image de la toile d’araignée vient des hyperliens qui lient les pages web entre elles. Le Web n’est qu’une des applications d’Internet ; distincte d’autres applications comme le courrier électronique, la messagerie instantanée, et le partage de fichiers en pair à pair. Le Web a été inventé par Tim Berners-Lee et Robert Cailliau plusieurs années après Internet, mais c’est lui qui a rendu les médias grand public attentifs à Internet. Depuis, le Web est fréquemment confondu avec Internet1 ; en particulier, le mot Toile est souvent utilisé dans les textes non techniques sans qu’il désigne clairement le Web ou Internet.

13 novembre 354       Saint Augustin, évêque d’Hippone, théologien et Docteur de l’Église

Augustin d’Hippone (latin : Aurelius Augustinus), ou saint Augustin, né dans le municipe de Thagaste (actuelle Souk Ahras, Algérie) le 13 novembre 354 et mort le 28 août 430 à Hippone (actuelle Annaba, Algérie) est un philosophe et théologien chrétien d’origine berbère. Avec Ambroise de Milan, Jérôme de Stridon et Grégoire le Grand, c’est l’un des quatre Pères de l’Église occidentale et l’un des trente-cinq docteurs de l’Église.

La formation qu’il a reçue à Carthage est celle des lettrés romains même si ses écrits laissent apparaître une sensibilité et des traits liés à sa région de naissance. S’il est un maître de la langue et de la culture latines, il ne maîtrisera jamais réellement le grec, ce qui tendra à accroître les divergences entre les christianismes occidental et oriental. Né d’une mère profondément pieuse, il se convertit d’abord à la philosophie avant de devenir manichéen. Il n’abandonne le manichéisme et se convertit au christianisme qu’assez tard en 386 après sa rencontre avec Ambroise de Milan. Après sa conversion, il devient évêque d’Hippone et mène une série de controverses orales et surtout écrites d’abord contre les manichéens, puis contre les donatistes et enfin contre le pélagianisme. Il écrit également une œuvre considérable tant en quantité qu’en qualité. Trois de ses livres sont particulièrement connus : Les Confessions, La Cité de Dieu et De la Trinité.

Sur le plan théologique et philosophique, il est, à la suite d’Ambroise de Milan, le principal penseur qui permet au christianisme d’intégrer une partie de l’héritage grec et romain, en généralisant une lecture allégorique des Écritures liée au néoplatonisme. Toujours à la suite d’Ambroise, un ancien haut fonctionnaire romain, il incorpore au christianisme une partie de la tradition de force de la République romaine. Il est le penseur le plus influent du monde occidental jusqu’à Thomas d’Aquin qui donne un tour plus aristotélicien au christianisme. Malgré tout, sa pensée conserve une grande influence au XVIIe siècle, où elle est l’une des sources de la littérature classique française et inspire les théodicées de Malebranche et de Leibniz.

Augustin est un penseur exigeant dans tous les sens du terme. Homme clé de l’émergence du moi en Occident, il joue également un rôle de premier plan dans l’évolution de la notion de justice. De son passé manichéen, il garde une forte distinction entre le Bien et le Mal. Toutefois, le néo-platonisme qui a fortement influencé sa conversion l’a amené à une conception d’un Dieu fort qui, à l’inverse du Dieu faible des manichéens, assure qu’à la fin le Bien l’emporte. C’est, en Occident, le théologien qui insiste le plus sur la transcendance divine, c’est-à-dire que pour lui, les pensées de Dieu ne sont pas, de près ou de loin, les pensées des hommes. Selon lui, la croyance inverse constitue précisément le péché originel.

Le Dieu d’Augustin est à la fois au-dessus des êtres humains et au plus profond d’eux-mêmes, d’où un accent mis sur ce qu’il nomme la trinité intérieure : la mémoire, l’intelligence et la volonté. Si la mémoire est importante, l’idée de commencement, de renouveau est également très présente. La volonté permet de se diriger vers le Bien, mais n’est pas suffisante ; il faut aussi la grâce. Augustin met également l’accent sur la raison entendue comme un moyen de s’approcher de la vérité des choses – la vérité absolue n’étant pas de ce monde – dans une perspective qui intègre une dimension spirituelle certaine. En règle générale, la pensée augustinienne est animée d’un double mouvement, de l’extérieur (le monde) vers l’intérieur, domaine d’un Dieu lumière intérieure ; de l’inférieur (les plaisirs faciles) au supérieur (la vraie réalisation de soi). D’une certaine façon, ce qui sous-tend la dynamique de sa pensée est synthétisé par une de ses plus célèbres formules des Confessions : « Tu autem eras interior intimo meo et superior sumno meo (Mais Toi, tu étais plus profond que le tréfonds de moi-même et plus haut que le très-haut de moi-même) ».Dans sa théologie, le poids du péché et de l’habitude du péché est tel que sans la grâce divine l’homme ne peut pas se sauver : c’est le sens de la lutte contre le pélagianisme, qui soutient l’inverse. Au XVIe siècle et au XVIIe siècle, le protestantisme et le jansénisme, qui reprendront ses thèses, s’adresseront, comme Augustin de son temps, plutôt aux classes moyennes actives qu’à l’aristocratie usuellement plus pélagienne. En lien avec sa théologie, il distingue fortement le monde (lié à l’amour de soi), de la Cité de Dieu (liée à l’amour de Dieu), un terme plus république romaine, qu’il préfère à celui de royaume de Dieu.

S’il contribue fortement à mettre au premier plan le concept d’amour (il aime aimer) dans le christianisme, il est accusé d’avoir transmis à l’Occident une forte méfiance envers la chair (une tentation forte chez lui). Pourtant, sur le péché de chair, en partie repris aux platoniciens et aux néoplatoniciens qui distinguent l’âme du corps vu comme entraînant les humains vers le bas, il aurait une position plutôt modérée par rapport à Jérôme de Stridon et Grégoire de Nysse.

13 novembre 1848     Albert Ier de Monaco, prince de Monaco

Albert Ier de Monaco, surnommé « le Prince savant » ou « le Prince navigateur » (Paris, 13 novembre 1848 – id., 26 juin 1922), fut prince régnant de la principauté de Monaco du 10 septembre 1889 au 26 juin 1922.

Né Albert Honoré Charles Grimaldi, Albert Ier de Monaco est le fils de Charles III de Monaco (1818-1889) et de la comtesse belge Antoinette de Mérode-Westerloo (1828-1864).

Il étudie au collège Stanislas de Paris, puis après le décès de sa mère, la princesse Antoinette de Merode, suit, de 1864 à 1865, les cours du Petit Séminaire de La Chapelle-Saint-Mesmin dirigé alors par Mgr Félix Dupanloup1. Il effectue ensuite son service militaire dans la marine de guerre espagnole. Il s’engage ensuite dans la marine de guerre française durant la guerre franco-prussienne de 1870 au cours de laquelle il est décoré de la Légion d’honneur.Il fait plusieurs séjours dans le Carladès dont il est comte titulaire héréditaire, adhère à la Société de la Haute-Auvergne, fait faire des recherches dans les archives de la principauté qu’il fait inventorier et classer, puis fait publier les Documents relatifs à la vicomté de Carlat

En 1870, il est âgé de 22 ans lorsqu’il se passionne pour l’exploration océanographique. Il organise de nombreuses expéditions scientifiques océanographiques et cartographiques, accompagné par de nombreux scientifiques dans des navires construits et entièrement dédiés à cette recherche (l’Hirondelle, la Princesse Alice équipés de laboratoires avec des tables anti-roulis). Il découvre à cette occasion de nouvelles espèces, dont le poisson de grande profondeur Grimuldichtys profondissimus nommé ainsi en hommage aux Grimaldi3. Il fait construire en 1906 l’Institut océanographique de Paris, à côté de l’Institut de géographie, rue Saint-Jacques.

En 1889, il fonde l’Institut océanographique de Monaco et fait construire le Musée océanographique de Monaco entièrement consacré à la mer, avec musée, laboratoires, collections de pièces rapportées de ses explorations, aquariums de faune et de flore des fonds sous marin de la Méditerranée, librairie scientifique, archives…

Le « Prince savant » déclare lors de l’inauguration :

« Ici, messieurs, vous le voyez, la terre monégasque a fait surgir un temple fier et inviolable dédié à la divinité nouvelle qui règne sur les intelligences. »

Il participe entre autres, à l’exploration du Svalbard dont il rédige une cartographie très précise au début des années 1900. Certaines de ces cartes sont encore utilisées à défaut d’en avoir édité de plus récentes.

Il s’intéresse également aux origines de l’humanité. Il fait opérer plusieurs campagnes de fouilles archéologiques dont, en particulier, celle des Grottes de Grimaldi4 entre 1895 et 1904. Les pièces mises au jour lors de ces fouilles ont rejoint les collections du Musée d’anthropologie préhistorique de Monaco fondé par le Prince. Afin de pérenniser les études préhistoriques, Albert Ier fonde en 1910 à Paris l’Institut de paléontologie humaine.Il est membre de la Société de géographie et de la British Academy en 1909 dont il est décoré de la médaille d’or pour ses nombreuses contributions scientifiques.

À l’inverse de la vaccination, les scientifiques de son équipe découvrent, en 1902, l’anaphylaxie (une forme très brutale d’allergie).

13 novembre 1964     Ronald Agenor, joueur de tennis haïtien.

Ronald Agenor, de son nom complet Ronald Jean-Martin Agenor, né le 13 novembre 1964 à Rabat au Maroc, est un ancien joueur de tennis professionnel haïtien.

Fils de Frederic Agenor (ancien diplomate des Nations Unies et ministre de l’agriculture d’Haïti), il a découvert le tennis au Congo à l’âge de 10 ans et s’est ensuite perfectionné en France. Sa carrière junior le voit grimper à la 8e place mondiale en 1982, année durant laquelle il gagne deux titres à Monte-Carlo et à Charleroi, atteint les demi-finales du prestigieux Orange Bowl et remporte la médaille d’or pour les couleurs d’Haïti aux Jeux Carribéens organisés à La Havane. L’année suivante, il gagne ses premiers points ATP lors d’un tournoi Satellite en France, entrant alors dans le classement ATP à la 793e place. Il participe ensuite aux Jeux olympiques de Los Angeles puis commence véritablement sa carrière en 1985, année durant laquelle il passe de la 416e à la 49e place mondiale.

En 1987, il atteint la finale des tournois de Gstaad, Bordeaux et Bâle, perdant cette dernière face à Yannick Noah, dans la première finale de l’histoire opposant deux joueurs noirs. Il atteint l’année suivante les huitièmes de finale de Roland-Garros et de l’US Open, ainsi que les demi-finales du tournoi de Rome en battant Andre Agassi, Aaron Krickstein et Mats Wilander (alors numéro un mondial). Il remporte son premier tournoi ATP en 1989 à Athènes, où il bat Kent Carlsson (no 6 mondial) en finale. La même année, il se qualifie pour les quarts de finale à Roland Garros, atteint le meilleur rang mondial de sa carrière (22e) et est nommé Consul Honoraire d’Haïti à Bordeaux. 1990 lui donne un surnom, « La sensation haïtienne », grâce à ses victoires aux tournois de Berlin (contre Alexander Volkov) et Gênes (contre Tarik Benhabiles).Sa carrière fut ensuite plus irrégulière (finale à Båstad en 1993 notamment) et émaillée d’un long break en 1996-1997, avant de réussir un impressionnant retour en 1998 à l’âge de 33 ans, passant de la 790e place à la 241e place sans bénéficier d’aucune wild card, avant d’atteindre à nouveau le top 100 l’année suivante (88e), ce qui lui a ensuite permis de rester dans le top 100 après 35 ans, performance que seul Jimmy Connors était parvenu à réaliser auparavant. Vainqueur d’un dernier tournoi Challenger à Birmingham en 2000, Ronald Agenor commença sa reconversion comme entraîneur en 2001 et ouvrit la Ronald Agenor Tennis Academy à Los Angeles en mai 2002, un mois après avoir mis un terme à sa carrière de joueur professionnel lors du tournoi Challenger de Calabasas (Californie). Il se maria la même année au mannequin Tonya Williams, avec qui il a eu deux enfants en 2003 et 2005.

13 novembre 2002     décès Juan Alberto Schiaffino, ancien footballeur uruguayen, vainqueur de la Coupe du monde de football 1950

Juan Alberto Schiaffino (dit Don Juan) est un ancien footballeur uruguayen, puis italien, né le 28 juillet 1925 à Montevideo (Uruguay). Il meurt le 13 novembre 2002 à Montevideo. Il joue en tant qu’attaquant dans l’équipe du Peñarol et du Milan AC. Avec l’équipe d’Uruguay, il remporte la Coupe du monde de football de 1950.En 1954, l’AC Milan l’achète au CA Peñarol pour une somme équivalente aujourd’hui à 80 000 €, ce qui est alors le transfert le plus cher de l’histoire du football.Schiaffino est le meilleur buteur du Championnat d’Uruguay de football en 1945.En septembre 1954, il fait ses débuts dans le « calcio » (championnat Série A en Italie). Il dispute 149 matches avec le Milan AC et marque 47 buts.

Avec le Milan AC, il perd en finale de la Ligue des champions en 1958 contre le Real Madrid.

Schiaffino a la particularité de jouer pour deux équipes nationales : l’équipe d’Uruguay de 1946 à 1954 puis l’équipe d’Italie de 1954 à 19581.

Il reçoit 21 sélections avec l’équipe d’Uruguay et marque 8 buts. Il est sélectionné quatre fois dans l’équipe d’Italie.

Il participe à la victoire de l’équipe d’Uruguay lors de la Coupe du monde de football de 1950, marquant un but en finale (et un doublé face à la Bolivie), l’équipe du Brésil étant défaite sur son terrain par 2-1.

Schiaffino participe à la Coupe du monde de football de 1954 au cours de laquelle l’équipe d’Uruguay termine quatrième (défaite en match de classement contre l’équipe d’Autriche qui suit une élimination en demi-finale contre la Hongrie (4-2)).

13 novembre 1903     Décès à Paris du peintre et graveur français Camille Pissarro

 Connu comme l’un des « pères de l’impressionnisme »,

Jacob Abraham Camille Pissarro, dit Camille Pissarro, né à Saint-Thomas (Îles Vierges) le 10 juillet 1830 et mort à Paris le 13 novembre 1903, est un peintre impressionniste puis néo-impressionniste français, père de Lucien Pissarro.

Connu comme l’un des « pères de l’impressionnisme », il a peint la vie rurale française, en particulier des paysages et des scènes représentant des paysans travaillant dans les champs, mais il est célèbre aussi pour ses scènes de Montmartre, et ses scènes autour du Louvre et des Tuileries, où il descendait. À Paris, il eut entre autres pour élèves Paul Cézanne, Paul Gauguin, Jean Peské et Henri-Martin Lamotte.

Pissarro est aussi un théoricien de l’anarchie, fréquentant assidument les peintres de la Nouvelle-Athènes qui appartiennent au mouvement libertaire. Il partage cette position avec Gauguin, avec lequel il aura par la suite des relations tendues

La production de Pissarro est inégale. Ses paysages ou ses baigneuses sont parfois marqués d’une certaine mièvrerie, alors qu’il accomplit par ailleurs des œuvres éblouissantes (La Meule, Pontoise, La Route d’Ennery). En 1896, le peintre déclarait : « Nous ne demandons pas mieux que d’être classiques, mais en le trouvant par notre propre sensation, oh! Que c’est différent! »

Camille Pissarro est né le 10 juillet 1830 à l’île Saint-Thomas aux Antilles, alors possession danoise, où ses parents possédaient une entreprise florissante de quincaillerie dans le port de Charlotte-Amélie, ce qui lui confère la nationalité danoise, qu’il gardera toute sa vie3. Son père Frédéric, d’origine portugaise mais né à Bordeaux, est de nationalité française4. En 1842, à douze ans, Camille part étudier en France à Passy, à la pension Savary dont le directeur l’encourage à cultiver ses dons pour le dessin5, puis retourne en 1847 dans son île natale où son père l’initie au négoce6 et où il reste cinq ans à travailler dans le commerce familial. En 1852, désireux de « rompre le câble qui l’attache à la vie bourgeoise »7, il part pour Caracas, au Venezuela, avec un ami, Fritz Melbye (en), artiste danois qui marque profondément son destin. Il y demeure jusqu’en 1854 à peindre et dessiner, puis rentre à Saint-Thomas pendant un an dans l’entreprise familiale. C’est en 1855 que Camille Pissarro renonce définitivement au commerce. En octobre 1855, année de l’Exposition universelle, il arrive à Paris pour y étudier et s’installe dans sa famille à Passy6. Il ne retournera jamais aux Amériques.À Paris, il rencontre Corot, avec qui il étudie, découvre Delacroix, Courbet, Ingres et Daubigny. Il fréquente quelques ateliers de l’École des Beaux-arts, où l’enseignement reste académique et « ingriste », mais il est surtout attiré par Millet pour ses thèmes de la vie rurale, par Courbet pour son renoncement au pathos et au pittoresque, et par la liberté et la poésie des toiles de Corot8. Il travaille alors dans l’atelier d’Anton Melbye (en) et peint sur le motif à Montmorency. Entre 1859 et 1861, il fréquente diverses académies, dont celle du père Suisse, où il rencontre Claude Monet, Ludovic Piette, Armand Guillaumin et Paul Cézanne9, qu’il encourage. En 1863, Cézanne et Zola visitent son atelier à La Varenne et, en 1865, il séjourne à La Roche-Guyon. Exposant aux Salons de 1864 et 1865, il s’y présente comme l’« élève d’Anton Melby (en) et de Corot »

En 1860 Julie Vellay, fille de viticulteurs de Bourgogne, entre comme domestique chez les Pissarro. Elle deviendra la compagne de Camille9 mais il ne l’épousera que des années plus tard, à Londres11. Le père de Camille, scandalisé par cette mésalliance, lui coupe les vivres.

Recherches: Nadeige CAJUSTE

Sources: 366jours.free.fr / sudouest.fr / lessignets.fr / fr.news.yahoo.com / alterpresse.org /

haiti-reference.com/haitilibre.com/isere-annuaire.com / http://fr.wikipedia.org /

http://www.haiticulture.ch / http://www.ephemeride.com / http://www.magicmaman.com/prenom/,adelphe,2006200,10968.asp /

http://www.hellocoton.fr / http://expressorion.com / www.lodace.net / http://www.labougeotte.fr / http://moretta.over-blog.com /

http://www.aufeminin.com / http://www.un.org/fr/events/ / www.biography.com

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