Les titres de l’actualité sur Vision 2000
Le juge d’instruction, Lamarre Bélizaire, a-t-il le droit de convoquer à son bureau le chef de la police nationale, Godson Orélus pour la non exécution du mandat d’amener décerné contre l’ex-président Jean Bertrand Aristide ? Sur cette question les points de vue divergent parmi les juristes. Pour l’ancien juge d’instruction Napla Saintil, le juge Lamarre Bélizaire devrait écrire au ministre de la justice pour lui demander de mettre à sa disposition le DG de la PNH en sa qualité de haut fonctionnaire de l’état.
L’ex-chef du parquet de Port-au-Prince, Claudy Gassant et maitre Kébreau Zamor juge à la cour d’appel, estiment eux, qu’il revient au commissaire du gouvernement de rendre des comptes quant à la non exécution du mandat émis contre Aristide.
Dans une nouvelle déclaration conjointe, des institutions religieuses et organisations de droits humains et de la société civile expriment leurs inquiétudes, par rapport à la situation actuelle du pays et le retard inacceptable enregistré dans le processus électoral. Elles invitent les pouvoirs exécutif et législatif à s’entendre sur un nouveau round de négociations en vue du déblocage de la crise politique et du vote de l’amendement de la loi électorale.
Estimant qu’il n’existe d’autre voie que celle du dialogue pour résoudre le conflit électoral, les signataires appellent les acteurs concernés à faire preuve de maturité politique pour placer les intérêts de la nation au dessus des leurs. Cette déclaration conjointe est signée des responsables des églises catholique, épiscopale, protestante, de la confédération des vodouisants haïtiens, de l’ISC, du RNDDH, de la POHDH, du CONHANE, de la JIPLAP, du centre œcuménique des droits humains entres autres.
Comme prévu, les sénateurs du G-6 et les responsables des 6 partis politiques constituant l’aile dure de l’opposition, se sont rencontrés ce mardi. Les sénateurs en question entendaient recevoir de nouvelles consignes face à la persistance de la crise préélectorale.
Maitre André Michel et son compagnon de lutte Newton Saint-Juste étaient convoqués ce mardi par le conseil de discipline de l’ordre des avocats de Port-au-Prince. Il est reproché à ces deux opposants farouches au régime en place d’avoir tenu le week-end dernier, des propos malencontreux vis-à-vis du président Michel Martelly, lors d’une émission radiophonique. André Michel et Newton Saint jute qui parlent de persécution politique entendent continuer de dénoncer les dérives de l’équipe au pouvoir.