Les titres de l’actualité sur Vision 2000
Le conseiller électoral Pierre Simon Georges confirme avoir effectivement rétrogradé au rang de chargé de mission, la directrice financière et le directeur administratif du CEP. Il affirme avoir agi à la demande du président de l’institution, Max Mathurin, en raison du fait que ces deux cadres du conseil électoral ont été nommés par l’ancien président Emmanuel Ménard. D’ailleurs les correspondances adressées par Pierre Simon Georges à la directrice financière et au directeur administratif en date du 31 juillet pour les informer qu’ils sont transférés, sont approuvées par Max Mathurin.
Suite à la destitution de Pierre Simon Georges comme trésorier du CEP, 8 membres du conseil présents au siège de l’institution cet après-midi ont voté à l’unanimité en faveur de Margareth Saint Louis pour exercer cette fonction. Margareth Saint Louis est l’un des trois représentants de l’exécutif à l’institution électorale.
Après le CEP hier, c’était au tour des acteurs de la société civile de discuter ce mercredi avec le groupe des sénateurs engagés dans les démarches visant à faciliter le vote de l’amendement de la loi électorale. Les échanges ont porté essentiellement sur les 29 propositions d’amendements formulées par les sénateurs.
La question relative à une éventuelle prorogation du mandat des parlementaires au-delà du deuxième lundi de janvier 2015 si les élections n’ont pas lieu à temps, a surtout été longuement débattue.
L’actuel conseil électoral provisoire est à même d’organiser de bonnes élections dans le pays, de l’avis de l’ancien député Hugues Célestin, responsable du parti ESKAMP et du collectif nord pour libérer Haïti. Même s’il reconnaît que la position des sénateurs accrochés à la formation d’un CEP sur la base de l’article 289 est la position légale, l’ex-parlementaire appelle à un compromis, car la conjoncture actuelle l’exige.
Les résultats des examens de la 6e et de la 9e années fondamentales sont disponibles maintenant pour 9 des 10 départements géographiques du pays. Les résultats sont catastrophiques pour 410 établissements pour la plupart des écoles nationales qui ont un taux d’échec de 100% en 6e année fondamentale.