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Le notaire Jean Henry Céant, qualifie de persécution politique la mesure d’interdiction de départ prise par le juge Lamarre Bélizaire à l’encontre de Jean Bertrand Aristide et une trentaine de proches de l’ancien président. L’ancien candidat à la dernière présidentielle, parle de machination pour traiter comme des criminels des citoyens jouissants de la présomption d’innocence, en les privant de leurs droits fondamentaux et en limitant leur liberté de mouvement.

Environ une trentaine de responsables et membres de la fondation Aristide pour la démocratie interdits de quitter le pays, jusqu’à nouvel ordre. Une décision du magistrat instructeur, Lamarre Bélizaire. Ils sont accusés d’avoir utilisé un nom fictif d’une compagnie financée par les fonds du trésor public aux fins de blanchir des avoirs provenant du trafic de la drogue à travers la fondation Aristide.

L’ancien DG de la police Nationale, Jean Nesly Lucien, Oriel Jean, chargé de la sécurité du palais national sous la présidence d’Aristide, Jonas Petit, ex-porte parole de Fanmi Lavalas, l’ancien ministre de l’intérieur, Henry Claude Ménard et l’ex-sénateur Mirlande Libérus figurent sur cette liste, de même que l’ex-ministre des finances, Gustave Faubert et l’ancien responsable de la fondation Aristide, Toussaint Hilaire.

Le responsable de SOS Journaliste, Guyler C. Delva a fait état, lui, de l’existence d’une liste d’une quarantaine de personnes dont l’ex-président Jean Bertrand Aristide qui sont frappées par cette mesure d’interdiction de départ.

Pour justifier sa décision, le juge Lamarre Bélizaire a invoqué les enquêtes menées par l’unité centrale de renseignements financiers et la commission d’enquêtes administratives. C’était après la chute de Jean Bertrand Aristide en 2004.

Ces deux enquêtes ont révélé le détournement d’environ 25 millions de dollars américains et plusieurs millions de gourdes. Des fonds du trésor public déposés à la banque populaire haïtienne sur des comptes de sociétés fictives.

L’idée d’étendre les mandats des députés et des 2e sénateurs jusqu’aux mois d’avril et de septembre 2015 si les élections ne sont pas organisées à temps, ne fait pas l’unanimité à la chambre basse. A titre d’exemple : si les députés Guy Gérard Georges et Jean Danton Léger n’émettent pas d’objection, leur collègue Frits Chéry ne l’entend pas de cette oreille.

L’ancien premier ministre Yvon Neptune invite les pouvoirs constitués de l’état à examiner la justesse des revendications du député Arnel Bélizaire en grève de la faim depuis maintenant 3 semaines. Monsieur Neptune qui a rendu visite ce matin à l’élu de Delmas/Tabarre, à la chambre basse estime que le député Bélizaire a énormément baissé physiquement.

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