Haïti : Les funérailles de l’ancien président Manigat annoncées pour le 5 juillet

P-au-P, 30 juin 2014 [AlterPresse] — Les funérailles de l’ancien président Leslie Manigat, décédé le 27 juin écoulé à l’âge de 83 ans, sont annoncées pour le 5 juillet prochain à l’église St-Pierre de Pétionville (périphérie est).

Les préparatifs vont bon train et des proches du défunt qui se trouvent à l’étranger, notamment une de ses filles, doivent rentrer en Haïti, précise à AlterPresse le docteur Gérard Evans Beaubrum, membre du directoire du parti du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (Rdnp) de Leslie Manigat.

Le président Michel Martelly, accompagné de son épouse Sophia Saint Remy, a rendu visite lundi 30 juin à la veuve Myrlande Hyppolite Manigat, son ancienne rivale aux élections présidentielles de 2010-2011.

Martelly a confirmé que l’ancien président démocrate chrétien et illustre professeur d’université aura des funérailles nationales.

Les réactions continuent d’affluer de divers secteurs suite au décès de Leslie Manigat, dont la mémoire est saluée par la présidence, la primature, le parlement, les partis politiques, les milieux intellectuels, des syndicats et la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haiti (Minustah).

Manigat a dirigé le pays pendant 4 mois (7 février – 20 juin 1988), après avoir remporté les élections controversées du 17 janvier 1988, organisées par la junte militaire au pouvoir. Ces élections, boudées par la majeure partie des électeurs, avaient suivi l’avortement sanglant du scrutin du 29 novembre 1987.

Les dernières grandes interventions publiques de Leslie Manigat remontent à 2006, après la publication des résultats de la présidentielle, pour laquelle il était crédité d’un score d’environ 13 % des suffrages exprimés, arrivant en seconde position derrière René Préval.

La communauté internationale s’était alors opposée à un second tour qu’il revendiquait, vu que son concurrent n’avait pas réalisé plus de 50% des voix.

Par la suite, il s’est retiré de la scène politique, cédant sa place à son épouse, l’ancienne sénatrice Myrlande Hyppolite, à la tête du Rdnp, parti politique qu’il avait fondé en exil durant la période de la dictature de François Duvalier.

Professeur internationalement connu, il a été le fondateur et premier directeur, lire la suite sur alterpresse.org

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