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Trois motards armés ont failli abattre l’ancien député Hugues Célestin hier samedi alors qu’il venait de participer à l’émission « Ranmase » à radio Caraïbes FM. Cela s’est passé entre une heure et deux heures de l’après-midi à entre les rues Beauboeuf et la Fleur du Chêne perpendiculaires à l’Avenue Magloire Ambroise. L’ex-parlementaire s’en est tiré saint et sauf mais la vitre arrière de son véhicule a été brisée par au moins trois projectiles.

La POHDH condamne la tentative d’assassinat contre l’ancien député Hugues Célestin, opposant farouche au régime en place. Le Directeur exécutif de l’organisation, Athonal Mortimé déplore le fait que la police ait attendu une trentaine de minutes pour arriver sur place alors que l’attaque a été menée non loin du sous-commissariat du marché Salomon.

Des voix s’élèvent pour condamner l’agression dont le sénateur Moïse Jean-Charles a été l’objet de la part d’un agent de l’Apena. Me Samuel Madistin, conseiller du Comité de pilotage du MOPOD, demande que l’action publique soit mise en mouvement contre le policier fautif.

Le coordonnateur du conseil haïtien des acteurs non étatiques, Edouard Paultre déplore la politisation de la police. La situation, selon lui, s’apparente à celle de 2003 où les policiers affichaient le plus grand mépris pour les lois et les droits des citoyens.

La proposition de calendrier électoral rendue publique le week-end dernier par le CEP incomplet ne fait qu’augmenter les doutes autour de la crédibilité de l’institution de l’avis du député Eloune Doréus de l’OPL. Son collègue Wilbert Deshommes qualifie le document de provocation.

Pour sa part, Alix Richard, vice-président de la Fusion estime qu’en publiant le pré-calendrier électoral dans ces conditions, le CEP incomplet a reproduit l’erreur commise par le CTCEP. L’ancien Bâtonnier de l’ordre des avocats de Port-au-Prince, maitre Gervais Charles de son coté croit que la proposition de calendrier électoral est de la pure comédie.

Le directeur exécutif du RNDDH proteste contre la façon dont les opérations de démolition ont été menées samedi dernier au centre-ville par le SMCRS. Des agents de la police nationale ont expulsé de force des propriétaires au niveau des rues de la réunion et du champ de Mars alors qu’ils n’ont pas été dédommagés, dénonce Pierre Espérance. Estimant qu’il s’agit d’une grave violation du droit au logement, le militant des droits humains invite les victimes à attaquer l’Etat en justice.

 

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