L’UNICEF gaspille des fonds en Haïti et n’arrive pas à atteindre ses objectifs
Un article de Fox News publié hier 28 mai 2014 a exposé clairement le gaspillage de millions de dollars par l’UNICEF en Haïti. En effet, cet article reprend les conclusions d’un audit interne de l’UNICEF en Haïti pour l’année 2013 selon lesquelles cette ONG a distribué des millions de dollars sans surveillance adéquate a des organisations locales notamment en ce qui a trait à la distribution de matériel médical. Bref, des dépenses sans traces, sans justification pour la plupart.
Donc, Le bureau local de l’UNICEF n’a pas réussi à convaincre ses donateurs de la façon dont leur argent a été dépensé en Haïti. L’UNICEF Haïti donc a également échoué, selon ce rapport d’audit, d’atteindre ses objectifs prioritaires de 2013 visant principalement à apaiser les souffrances des populations en situation difficile notamment les enfants.
Il faut dire que ce rapport va être présenté aux 36 pays membres du Conseil exécutif de surveillance de l’UNICEF la semaine prochaine au cours de leur principale réunion annuelle à New York.
Le triste état de la performance l’UNICEF est l’un des derniers exemples de la dynamique humanitaire qui a échoué depuis 2010 au niveau du pays le plus pauvre et le plus meurtri dans l’hémisphère occidental. Les malheurs et les problèmes d’Haïti sont pires qu’ils ne l’étaient auparavant, lit-on dans cet article de Fox News.
Le Bureau de l’UNICEF HAITI a pour objectifs, La protection des enfants vulnérables au choléra, ainsi que la rougeole, la malnutrition, le manque d’hygiène et le manque d’éducation, un bureau, qui a néanmoins considérablement réduit son personnel passant de 287 membres à 87 entre 2012 et 2013.
En ce qui a trait aux ressources dont dispose l’Unicef en Haïti, un porte-parole de l’ONU a rapporté que l’année dernière l’UNICEF a obtenu un peu moins de 7,5 millions de dollars auprès de donateurs contre un budget d’appel fixé à un peu plus de 21 millions de dollars. En 2012, seulement 5,6 millions de dollars ont été amassés, ce qui avait mis l’UNICEF dans l’obligation d’utiliser les fonds d’urgence d’environ 15 millions de dollars.
En termes de folles dépenses, l’UNICEF a distribué environ 24,4 millions de dollars en 2012, et un autre 6,4 millions de dollars en 2013, a quelque 100 «partenaires d’exécution » locaux pour accomplir ses objectifs; dans certains cas, l’UNICEF a utilisé des procédures simplifiées qui nécessitent moins de documentation en termes de justification, donc ce qui facilite davantage les formes de corruption et de gaspillage.
A noter que, dans ce cadre de distribution de fonds aux partenaires locaux, six partenaires anonymes ont obtenu $ 2,5 millions au cours de la période de vérification et les inspecteurs ont noté qu’il n’y avait aucune preuve que des contrôles ponctuels de leur travail prétendument menées par le bureau d’Haïti avaient eu lieu.
Le gaspillage n’empêche pas à l’UNICEF de se fixer de nouveaux objectifs plus ambitieux pour « aider les haïtiens ». Il s’agit notamment un objectif de 500 000 pour la vaccination anti- choléra, et l’amélioration de l’assainissement pour les 134 000 personnes qui vivent encore dans les camps de réfugiés.
Tout cela devrait coûter plus de 42 millions de dollars en 2014. Objectifs atteints ou pas, impacts ou pas, de l’argent pour ces organismes pour aider Haïti, alors que tout le monde le sait que ces millions sont gaspillés, détournés, non justifiés, et le rapport interne de l’audit de l’UNICEF vient de le confirmer une énième fois.
Aucun pays du monde n’a pu réussir à se développer, créer de la richesse ou élever son niveau de vie avec la prédominance des activités humanitaires.
On doit cesser d’être la république des ONG pour devenir une nation d’affaires, qui discute des questions liées à l’exportation, à l’investissement avec les autres pays, sinon les mêmes pratiques continueront de donner les mêmes résultats pour la misère et le sous-développement et le désarroi de la majorité de la population.
Lire l’article sur foxnews: In Haiti, UNICEF handed out millions without proper oversight, report says
Etzer EMILE, M.B.A
Radio Vision 2000