Haïti-Presse : Le parcours du journaliste Duly Lambert, terrassé par un cancer
Par Marie Raphaëlle Pierre *
Soumis à AlterPresse le 8 avril 2014
Né le 22 novembre 1982 à Port-au-Prince d’une famille de 7 enfants, Duly Lambert a fait ses études primaires à l’Ecole nationale République de Cuba, ses études secondaires au lycée national de Pétionville.
En 2002, notre collègue, collaborateur, ami, a entrepris des études en communication sociale à la faculté des Sciences Humaines (Fasch) de l’Université d’ Etat d’Haïti (Ueh).
En 2012, mon camarade a fait un master en journalisme dans le cadre d’un programme de l’Université Quisqueya en partenariat avec le Centre de Formation et de Perfectionnement des journalistes (CFPJ de Paris).
Taquin, bon blagueur, gentil, jovial, Duly a été l’enfant chéri de la famille, m’a raconté l’une de ses 3 sœurs, Judith.
Chez ses parents à Jacquet, quartier situé à Pétionville, tout le monde l’appelait Pèp la.
« Pèp la ou poze la » ? Lapè !!!
C’est ainsi qu’ils se saluaient entre frères et sœurs. Ses parents, monsieur et madame Dumond Lambert, se mêlaient de la partie.
Duly Lambert a débuté sa carrière de journaliste à la Radio Nationale d’Haïti.
En 2008, il a intégré la Salle des nouvelles de Mélodie FM a l’initiative de son parrain de mariage, son ami Jacky Marc.
Après le tremblement de terre, en 2010, il a rejoint le staff de MINUSTAH FM. Son superviseur à l’époque, Walter Mulundi, le surnommait « l’homme reportage ».
Lorsque j’ai rencontré le confrère Mulundi, quelques mois après que Duly eut intégré la belle famille de Radio Ibo, le 4 février 2011, son témoignage à l’endroit de notre ami m’a transcendé.
« Duly Lambert est l’un des meilleurs jeunes journalistes haïtiens, il a de l’avenir à Ibo, encadre-le, ne le laisse pas partir ».
Ce journaliste multimédia, responsable, honnête et sérieux, aimait partager ses connaissances avec ses collègues, il a éprouvé du plaisir à le faire.
Quand Judeline, Lubin, Ludger, Berminda, Gardy avaient des difficultés pour apprendre le logiciel d’enregistrement de sons, il était toujours là en bon coach. Il a aussi beaucoup aidé Judeline et Ludger à maîtriser le reportage, comme genre journalistique.
Ses relations avec ses collègues à Radio Ibo, ses confrères et consœurs de la corporation, étaient très amicales. Les confrères et consœurs du quotidien Le Nouvelliste et du magazine Le Défi peuvent en témoigner.
En février 2013, lire la suite sur alterpresse.org