Le Corridor biologique caribéen, un potentiel de coopération internationale pour la conservation de la biodiversité dans la Caraïbe
« Haïti occupe, avec la Réserve de Biosphère de La Selle, une position centrale dans le ‘Corridor biologique caribéen’, ce qui représente un potentiel de coopération internationale important, notamment avec la République Dominicaine ». Ces propos de la directrice générale de l’UNESCO, Irina Bukova, peu avant d’entreprendre sa tournée en Haïti, illustrent parfaitement les enjeux en présence.
En inscrivant le parc La Selle sur la liste des réserves de la Biosphère, l’UNESCO entend appuyer la mise en œuvre de toutes les activités en déclinaison avec les trois composantes du projet haïtien de ‘Réserve de Biosphère de La Selle ‘, la conservation de la nature et de la biodiversité, la promotion du développement économique et durable pour améliorer la vie de ses habitants, et le soutien logistique à la recherche scientifique et au savoir.
» Toutes ces initiatives représentent un grand potentiel de développement, (..) qui appelle de notre part un appui politique au plus haut niveau, et en engagement renouvelé », a indiqué la Directrice générale qui entend souligner le rôle moteur de l’éducation, des sciences et de la culture pour la refondation d’Haïti.
Haïti, Cuba et la République Dominicaine sont parties prenantes de ce projet de Corridor biologique caribéen conçu et présenté à la communauté internationale le mardi 7 août 2007 et qui vise « la Conservation de la biodiversité et intégration des communautés dans le cadre d’un développement harmonieux avec la Nature ».
Les Ministres de l’Environnement de ces trois pays s’étaient par ailleurs engagés à se concerter pour apporter des réponses concrètes au changement climatique affectant la région.
Le 2 février 2010, l’ambassadeur de France en République Dominicaine signait une déclaration commune avec le Ministère dominicain de l’Environnement pour affirmer notamment « que lire la suite sur metropolehaiti.com