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Le président de la Chambre basse, Jean Tholbert Alexis a annoncé ce mardi la formation d’une commission constituée de trois députés devant quêter sur les circonstances entourant le décès du Juge Jean Joseph Serge en charge de l’instruction du dossier de corruption pesant sur la famille présidentielle. Sadrac Dieudonné, Gluck Théophile et Luitz Amiot François ont deux semaines pour présenter leur rapport de travail.
L’ancien sénateur Jean Gabriel Fortuné s’est dit indigné par la mort suspecte du juge d’instruction Jean Serge Joseph, évoquant lui aussi la thèse d’assassinat. L’ex-délégué départemental du Sud qui croit fermement que le décès du magistrat a été provoqué par les pressions qu’aurait exercées l’Exécutif contre lui a assimilé cette affaire à une « tentative pour renforcer la dépendance du pouvoir judiciaire et faire taire ceux qui sont contre la corruption ».
L’ex-sénateur Rudolph Henry Boulos accusé de faire partie du présumé réseau de faussaires dirigé par Edouard Laventure Ernest alias Mòlòskòt, s’est présenté ce mardi au cabinet d’instruction du juge Lamarre Bélizaire, a confirmé l’un des ses avocats Me Camille Leblanc qui l’accompagnait. Pendant environ 1 heure et demie d’horloge, Rudolph Boulos a répondu aux différentes questions du magistrat instructeur dans le cadre de ce dossier, a précisé Me Camille Leblanc.
L’Exécutif aura toute la responsabilité si les prochaines élections ne sont pas réalisées à temps, a indiqué le deuxième sénateur de la Grand’ Anse, Maxime Roumer. Il a rappelé que le gouvernement est tenu d’organiser ces compétitions électorales et l’a donc invité à prendre toute les dispositions en ce sens.
Le président de la chambre des députés a de nouveau exhorté le président Michel Martelly à soumettre le projet de loi électorale au corps législatif. Le député Jean Tholbert Alexis a encore brandi l’article 191-1 de la constitution pour justifier le fait que l’Exécutif n’a pas à modifier le texte élaboré par le collège transitoire du conseil électoral permanent. Le vice-président de l’Assemblée nationale croit dur comme fer que le président Michel Martelly cherche à tout prix à fragiliser le Parlement mais prévient qu’il n’y parviendra pas.