Haïti – Sécurité : Malentendus sur la Minustah, clarification de Nigel Fisher (lettre ouverte)

Dans une lettre ouverte, Nigel Fisher, le Représentant spécial du Secrétaire général a.i. clarifie certains malentendus tant au sujet du statut actuel du déploiement de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah), son avenir en Haïti ainsi que l’origine des ressources financières de la Mission.

Lettre ouverte de Nigel Fisher :
« J’aimerais clarifier certains malentendus au sujet du statut actuel du déploiement de la Minustah en Haïti et concernant les plans pour l’avenir de la Mission. La Minustah a déjà enclenché la réduction de sa présence en Haïti. Au cours des deux dernières années, le budget de la Mission a été réduit de 30% et la Minustah a vu le départ de 2,670 soldats, 1,740 policiers ainsi que 543 membres du personnel civil.

Depuis février de l’année courante, le Gouvernement d’Haïti et la Minustah ont initié des discussions au sujet d’un plan de consolidation pour la retrait de la Minustah qui entrevoit des réductions additionnelles significatives à l’avenir, liées à des objectifs spécifiques et des indicateurs clés pour le développement des capacités et des effectifs de la Police Nationale d’Haïti (PNH) ; le renforcement de l’État de Droit et le respect pour les droits humains ; le raffermissement des mécanismes judiciaires et de contrôle ; le développement des capacités électorales ; le renforcement des capacités locales de gouvernance et le soutien à un dialogue inclusif. Le 20 mars, j’ai présenté un résumé de ce plan au Conseil de Sécurité des Nations Unies.

En étroite collaboration avec le Gouvernement, nous sommes à présent en train de raffiner ce plan afin d’assurer qu’il est réalisable et qu’il contient des indicateurs clairs pour le renforcement des institutions nationales et la réduction de la présence de la Minustah. Par exemple, le plan comprend un indicateur clé concernant l’augmentation des effectifs de la Police Nationale d’Haiti (PNH) à 15,000 agents d’ici 2016. Nous avons établi un groupe conjoint de travail qui fait le suivi de la mise en œuvre de ce plan. Je suis convaincu que les acteurs haïtiens et internationaux s’accordent sur le fait que le retrait progressif et ordonné de la Minustah d’Haïti est désirable et nécessaire. Ils sont aussi d’accord que ce retrait soit lié au renforcement graduel d’institutions clés en matière de sécurité, élections et État de Droit.

Au cours des derniers mois, j’ai eu l’opportunité de lire la suite sur haitilibre.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *