Les titres de l’actualité du mardi 5 Octobre 2021 sur RADIO VISION 2000
Après Daniel Foote, un autre haut fonctionnaire américain, Harold Koh, remet sa démission pour protester contre l’expulsion massive des réfugiés haïtiens sur la base de la loi sur la santé intitulée « Titre 42 ».
Le conseiller juridique du département d’Etat dénonce une décision illégale, inhumaine et indigne.
La Représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies et cheffe du BINUH, Helen Meagher La Lime, annonce la tenue d’élection en Haïti au second semestre 2022, vantant l’accord du 11 septembre signé par le premier ministre Ariel Henry avec des partis politiques et d’organisations sociales.
Lors d’une intervention lundi devant le Conseil de sécurité, Madame La Lime a déclaré également qu’un large consensus national souhaite la réforme de la constitution de 1987 amendée en vigueur.
La fonctionnaire onusienne a par ailleurs souligné la nécessité pour le gouvernement d’Ariel Henry de mettre en œuvre une approche plus globale pour lutter contre la violence des gangs.
Le secteur dit démocratique et populaire appelle le premier ministre Ariel Henry à poursuivre la mise en œuvre de l’accord du 11 septembre dont il est l’un des principaux signataires. Le SDP estime que des résultats concrets vers la gouvernance apaisée et efficace ont déjà été enregistrés.
L’ex-chef d’opération de l’Unité de sécurité présidentielle, Hubert Jeanty, a été entendu ce mardi par le juge Garry Orélien dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse.
Le magistrat instructeur ferait face à des blocages internes. D’ailleurs c’est le bureau de son collègue Ramoncite Accimé qu’il a utilisé ce mardi pour auditionner l’ancien responsable d’opération de l’USP, avons-nous appris.
Le juge Loubens Elysée a été désigné pour poursuivre l’instruction du dossier de l’assassinat de l’ancien bâtonnier de Port-au-Prince, Me Monferrier Dorval.
Le magistrat Rénord Régis qui instruisait l’affaire avait remis sa démission au CSPJ, le 16 septembre dernier, invoquant sa profonde déception concernant les conditions générales de fonctionnement de l’institution judiciaire.
Plusieurs hommes d’affaires et anciens hauts fonctionnaires haïtiens sont épinglés dans l’enquête de Pandora Papers sur des « sociétés offshores » créées dans des pays de paradis fiscaux pour éviter aux propriétaires de payer les impôts que réclame l’État de leur pays résident.
Parmi eux figure l’ancien premier ministre Laurent Lamothe, qui cache ses fortunes à l’État haïtien, rapporte le journal EL PAIS.
Dans une note de clarification, Laurent Lamothe rappelle qu’il avait volontairement démissionné du conseil d’administration de son entreprise Global Voice Group et de l’ensemble de ses filiales avant d’être nommé ministre des affaires étrangères en 2011.
L’ex-chef de gouvernement invite, « l’opinion publique à se démarquer de toute tentative de confusion et d’amalgame intéressés le concernant. »