Haïti – Économie: Réduction du déficit public des Etats-Unis: Mesure importante mais pas la seule boussole..

Les Etats-Unis devraient faire baisser leur déficit public de plus de 40% au cours de l’exercice fiscal 2013 pour le ramener à 642 milliards de dollars, son niveau le plus faible depuis 2008, selon une étude du Bureau du budget du Congrès américain (CBO) publiée cette semaine.
« Etant donné que les recettes fiscales doivent augmenter plus vite que les dépenses, selon le régime légal en vigueur, les projections de déficits du CBO continuent d’être revues à la baisse », écrit cet organisme indépendant dans son rapport.
Au terme de l’exercice fiscal 2012, achevé fin septembre, le déficit public américain s’est élevé à plus de  1000 milliards de dollars américain et devrait fondre de 40,9% cette année pour atteindre  642 milliards de dollars, d’après le CBO.
Début février 2013, l’organisme tablait sur une baisse moins marquée du déficit de l’Etat fédéral en 2013 à 845 milliards de dollars.
Ces nouvelles prévisions prennent en compte les coupes budgétaires automatiques entrées en vigueur début mars qui devraient, faute d’accord au Congrès, amputer les dépenses fédérales de 85 milliards de dollars d’ici à la fin septembre 2013.
En 2013, le déficit public américain ne devrait plus représenter que 4% du produit intérieur brut (PIB), contre 7% en 2012, avant de poursuivre sa décrue jusqu’en 2016, selon le CBO.
Le secrétaire au Trésor américain Jacob Lew a indiqué que grâce à des mesures exceptionnelles, comme la suspension de certains versements, l’Etat fédéral pourrait continuer à fonctionner « jusqu’à Labor Day », la fête du Travail célébrée aux Etats-Unis début septembre.
Le secrétaire au Trésor américain, Jacob Lew, a estimé mardi dernier que la réduction des déficits publics aux Etats-Unis était « importante » mais qu’elle ne saurait être la « seule boussole » de l’action publique.
‘’Aussi importante soit-elle, la question des déficits ne peut pas être notre seule boussole. La réduction des déficits ne constitue pas à elle seule une politique économique », a déclaré Jacob Lew, le numero 1 du trésor américain.
Selon M. Lew, le degré d’urgence appliqué au redressement des comptes publics doit être le même que celui déployé pour faire croître l’économie américaine et « remettre les gens au travail ».
« N’oublions pas que nous vivons encore avec les cicatrices de la crise financière », a ajouté le secrétaire au Trésor, à l’heure où le débat sur l’austérité continue d’agiter l’Union européenne.
A l’approche de la réunion des ministres des finances des pays les plus industrialisés (G7), vendredi et samedi prochain à Londres, M. Lew a estimé que les Etats-Unis et l’Union européenne avaient opté pour  des chemins différents.  Des mesures économiques et stratégiques nécessaires aux Etats-Unis qui sont en train d’affecter positivement le pouvoir d’achat de la diaspora et ses emplois.  Ces politiques économiques en Amérique vont la porter, cette diaspora,  à avoir au moins une alternative pour la survie, à savoir un pays d’origine où l’économie fonctionne bien et pourvoyeur d’excellentes opportunités professionnelles et économiques.
Haïti n’est pas encore à ce stade d’une grande vision économique, de prise de grandes décisions et mesures avec des politiques publiques stratégiques pour améliorer nos indicateurs économiques comme le taux de croissance de l’économie, l’inflation, le taux de chômage, l’exportation, les investissements privés et directs étrangers… Des indicateurs clés, entres autres pour parler de bilan, qui sont passés très loin du discours du chef de l’Etat mardi soir dernier.
Riphard Serent
Vision 2000

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