Haïti – Économie: Supports techniques continus de l’IFC aux entreprises haïtiennes….

Après son dernier programme de formation de 5 jours réalisé dans la capitale haïtienne pour certains banquiers en Haïti, il y a environ 2 semaines, la Société Financière Internationale (IFC), membre très actif du Groupe de la Banque Mondiale, a organisé cette semaine à Port-au-Prince une conférence sur la gouvernance d’entreprise, selon un dernier communiqué de l’institution.

Cette Conférence vise à aider les sociétés et les entreprises familiales haïtiennes à mettre en place des pratiques saines en matière de gouvernance, dans le but de gagner en efficacité, d’améliorer leur accès aux capitaux et d’assurer une meilleure gestion des risques.

Il faut dire que plus d’une trentaine d’entreprises du secteur privé haïtien ont pris part à conférence de l’IFC qui leur a permis de partager des connaissances et des bonnes pratiques sur la valeur de la gouvernance d’entreprise.

Des participants  tels que Leopard Haiti Fund,  E-Power, l’Association Professionnelle des Banques et la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti (CCIH) étaient tous présents  à cette conférence de l’IFC pour échanger leurs points de vue sur la question de gouvernance d’entreprise en Haïti.

« Nous avons pour ambition, chez Leopard Haiti Fund,  d’aider les chefs d’entreprise à renforcer leurs systèmes de gouvernance », a déclaré le responsable national de Leopard Haiti Fund, Thierry Bungener. « Nous considérons la gouvernance d’entreprise comme un instrument essentiel pour aider les entreprises familiales haïtiennes à attirer les investisseurs, à se développer de manière pérenne et à nouer des alliances avec des entreprises régionales et internationales, a-t-il a jouté.

Selon les experts de l’IFC, les entreprises bien gérées sont plus aptes à  répondre aux défis de la concurrence et aux préoccupations légitimes des parties prenantes. La gouvernance d’entreprise, qui désigne le système par le biais duquel les entreprises sont dirigées et gérées, favorise le développement de ces dernières en améliorant leur accès aux capitaux. Cela encourage de nouveaux investissements, stimule la croissance économique et crée des opportunités d’emploi.

 »L’équipe en charge de la gouvernance d’entreprise à l’IFC a apporté plusieurs fois la preuve de sa capacité à aider les entreprises de toutes tailles à poser les bases du succès à long terme » a déclaré le Représentant de l’IFC en Haïti, Ary Naim. Selon lui, en Haïti, où les entreprises familiales constituent l’épine dorsale de l’économie, les bonnes pratiques de gouvernance peuvent vraiment faire la différence en aidant les entrepreneurs à développer leur entreprise, tout en dynamisant l’économie du pays.

Il faut souligner que le portefeuille de l’IFC en Haïti s’élève maintenant à 52 millions de dollars, dont 13 millions ont été recueillis auprès d’autres partenaires. Ce membre actif du Group de la Banque mondiale intervient dans des secteurs comme l’hôtellerie, l’énergie, l’accès aux financements et l’industrie manufacturière.

La stratégie de l’IFC vise essentiellement à favoriser la création d’emplois, à faciliter l’accès aux infrastructures de base et à créer des opportunités de revenus au profit des Haïtiens. Cette stratégie de l’IFC est très discutable et questionnable pour Haïti.  Où sont les résultats, dans la mesure où les conditions de vie ne s’améliorent pas dans le pays avec ce niveau de chômage toujours suffocant, surtout chez les jeunes dans une économie de plus de10 millions d’habitants qui n’arrive pas à générer même 10 milliards de dollars de richesse nationale (PIB) ?