Haïti-Circulation : Funérailles, ce 30 avril, d’un spécialiste de l’Unicef tué dans un accident à Cavaillon (Sud)
C’est, dans la matinée de ce mardi 30 avril 2013, que seront chantées, dans la capitale haïtienne, les obsèques du spécialiste du fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), Wildenes Étienne, tué dans un accident de la route le dimanche 21 avril dernier, indique une note transmise à l’agence en ligne AlterPresse.
Edmond Paul, secrétaire général de l’Université épiscopale d’Haïti et Marie-Lise Semblat, une professeure de nationalité française, ont également trouvé la mort dans le même accident, survenu à Cavaillon (municipalité à quelques kilomètres au nord de la ville des Cayes / Sud d’Haïti).
L’envoyée spéciale de l’organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) en Haïti, Michaëlle Jean, et le bureau de l’Unesco à Port-au-Prince offrent « leurs sincères condoléances aux familles des disparus (…) ».
Pierre Enocque François, spécialiste en éducation à l’Unesco, et Wilson Fritz Saint-Fort, coordonnateur du projet de restructuration et de modernisation de l’offre des services éducatifs dans le Sud-Est d’Haïti, sont les deux rescapés de cet accident.
Michaëlle Jean et le bureau de l’Unesco à Port-au-Prince leur souhaitent « un prompt rétablissement ».
L’objectif de leur mission était de lancer, dans le Sud, l’institut supérieur de recherche-action (Isra), destiné à permettre aux professionnels bénévoles de suivre un programme de valorisation, en vue d’acquérir un diplôme, de l’expérience et des connaissances pratiques.
La dépouille de Marie-Lise Semblat a déjà été rapatriée en France. Les funérailles d’Edmond Paul seront chantées le samedi 4 mai 2013.
Le véhicule, dans lequel voyageaient les défunts et les rescapés, a chaviré dans un ravin au moment où le conducteur évitait d’entrer en collision avec un autobus qui arrivait à toute vitesse en sens contraire, selon les témoignages recueillis.
« (…) on ne dira jamais assez combien il est important, voire urgent, de faire respecter les lois sur les artères du pays et d’exiger que les conducteurs de poids lourds soient formés et régulièrement contrôlés. Il y va de la sécurité publique », propose l’envoyée spéciale de l’Unesco en rapport à la cause de « la tragédie ». (alterpresse.org)