La République Dominicaine avance à grand pas dans le cadre de la modernisation de son secteur transport pour améliorer la circulation dans le pays tout en atteignant des objectifs économiques clairs : création d’emplois, dynamisation du commerce interne en quelque sorte et facilitation de la mobilité des facteurs de production.
En effet, la ligne 2 du métro en République Dominicaine (RD) est mise en service pour le peuple dominicain, encore un pas de plus vers la dynamisation du secteur transport en RD. Cette deuxième ligne de métro qui traverse Santo-Domingo, la capitale du pays, est considérée comme une étape importante dans le plan national d’amélioration du transport.
« C’est une étape clé dans le plan national d’amélioration du transport visant à remédier à la congestion du trafic automobile », a indiqué le groupe Thales, membre du consortium Eurodom, composé de Siemens, Thales, Cim-Tso et Sofratesa.
Il faut dire que depuis environ cinq ans, l’Etat dominicain s’attaque au problème de congestion du trafic automobile. La ligne 1 du métro de Saint Domingue a été lancée le 27 février 2008 et son exploitation commerciale a débuté le 30 janvier 2009.
Forte de ses quatorze stations actuellement en service pour la circulation en RD, la nouvelle ligne assure le transport quotidien d’environ 400 000 personnes. Elle est connectée à la ligne 1 (nord-sud), déjà équipée de systèmes Thales. A terme, cette nouvelle ligne s’étendra sur 21 km et comptera 20 stations.
Cette dynamique continue de modernisation du secteur transport en RD, depuis des décennies, pour décongestionner le trafic automobile, commence à influencer apparemment le gouvernement haïtien qui a récemment annoncé la construction de deux échangeurs routiers surélevés, dans les communes de Delmas et de Carrefour. Ce projet doit être lancé à partir de ce mois d’avril, avec les arrêtés de déclaration d’utilité publique pour les zones concernées déjà signés, si l’on veut croire les déclarations du ministre des travaux publics au dernier conseil du gouvernement.
À Carrefour, un échangeur routier sera construit à l’intersection située entre la route des Rails et la Garde-côte haïtienne (Bizoton), et à Delmas, l’échangeur sera construit au carrefour de l’aéroport.
Ces deux importantes infrastructures routières permettront de décongestionner la circulation et d’éliminer les interminables embouteillages dans ces deux communes.
Ces deux projets coûteront au total plus de 30 millions de dollars américains et seront financés par le fonds PetroCaribe. Ces travaux coûteront respectivement 13, 635,729 dollars pour Carrefour et 16, 585,378 pour Delmas, selon les précisions du Secrétaire d’État aux Travaux publics, Philippe Cinéas.
C’est l’entreprise de construction dominicaine Estrella, qui va assurer la construction de ces deux infrastructures routières qui doivent durer environ 18 mois. On espère que les récents développements dans l’administration publique haïtienne ces dernières jours n’auront pas de répercussions sur ces projets combien importants qui auront des impacts significatifs sur les activités économiques du pays. Combien de projets importants ont été annoncés dans ce pays et qui n’ont jamais été réalisés. Haïti risque de devenir définitivement la République des grandes déclarations, des grandes promesses, sans vraiment grands résultats…
Riphard Serent
Vision 2000
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