Haïti – Social : Offrande florale en mémoire à Toussaint Louverture
Dimanche 7 Avril 2013, au Champ-de-Mars, dans le cadre de la commémoration du 210ème anniversaire de la mort de Toussaint Louverture, le Président Michel Martelly, accompagné de son épouse Sophia Martelly, a déposé une gerbe de fleurs aux pieds de la statue de Toussaint Louverture, en présence du Premier Ministre, Laurent Lamothe, des membres du Gouvernement, des grands commis de l’État, des représentants du Corps diplomatique et Consulaire et des représentants des Pouvoirs Législatif et Judiciaire.
Pour sa part, Sophia Martelly, la Première Dame de la République, également Présidente d’honneur du Musée du Panthéon National Haïtien (MUPANAH), dont ce 7 Avril ramène le 30ème anniversaire, a profité de cet événement, pour rappeler l’importance de ce Musée dans la conservation de la mémoire nationale. Inauguré le 7 Avril 1983, rappelons que le MUPANAH a accueilli à la même date, les restes du précurseur de l’indépendance haïtienne, Toussaint Louverture, décédé à Fort de Joux, en France, le 7 Avril 1803.
A l’initiative des autorités françaises, le Président Martelly, a été invité à se recueillir au cachot de Fort de Joux, où fut incarcéré Toussaint Louverture jusqu’à sa mort.
Dans un communiqué, le MUPANAH rappelle que « Ce 7 avril est l’occasion pour tous les haitiens de méditer sur la grandeur de l’Histoire et de la Culture haïtienne, mais aussi sur l’esprit sacré qui a animé les Pères de la Patrie, et en particulier Toussaint Louverture […] souvenons-nous aussi de ceux qu’il a conduits et qui se sont évertués à poursuivre son œuvre: Jean Jacques Dessalines, Henry Christophe et Alexandre Pétion ; des héros anonymes et de tous les combattants, hommes et femmes, nos aïeux, qui nous ont menés à notre indépendance.
Ce moment de dialogue avec le passé est crutial en ce qu’il nous permet, jour après jour, de mieux comprendre les perspectives d’avenir, de sensibiliser nos élites politiques et intellectuelles aussi bien que nos jeunes, à l’éducation civique et à une politique culturelle, facteur d’enrichissement […]
Suivons le chemin tracé pour nous, par cet extraordinaire visionnaire, cet homme austère qui, sorti des fers de l’esclavage, a su allier à des qualités morales connues de tous, une intelligence aigüe et un courage sans bornes pour arriver, au sein des plus sombres forêts de préjugés et d’inhumanité, à diriger nos pas de première Nation noire, indépendante et libre, marquant au creux du monde une éternelle empreinte où chaque peuple opprimé et spolié, trouvera éternellement son espérance. »