Haïti : Le gouvernement lance un programme d’évaluation des besoins post-désastre

Les autorités haïtiennes ont lance, jeudi, un programme d’évaluation conjointe des besoins post-séisme (PDNA) qui consiste à trouver les meilleures stratégies pour la reconstruction du pays, dont une bonne partie a été détruite par le tremblement de terre du 12 janvier dernier.

« Il revient à Haïti de planifier son avenir et d’assurer le leadership des actions devant mener à la fondation de la nouvelle Haïti », estime le premier ministre Jean-Max Bellerive, à l’occasion de la cérémonie de lancement de ce programme conçu en partenariat avec des institutions internationales présentes dans le pays.

Le chef du gouvernement haïtien plaide en faveur de la refondation de la nation haïtienne qui doit s’appuyer sur la volonté collective de vivre ensemble, notamment.

Jean-Max Bellerive rêve de voir émerger dans le pays une société vivant en harmonie, une société équitable, simple, juste et solidaire.

L’Union européenne s’est déjà engagée à dépêcher une quinzaine d’experts pour participer à la reconstruction d’Haïti, selon Jean Marc Ruiz, Chargé d’Affaires a. i. de la commission européenne en Haïti.

Le représentant européen estime qu’une nouvelle opportunité est offerte aux Haïtiens pour rebâtir leur pays sur la base d’un nouveau partenariat entre les secteurs public et privé et la société civile organisée.

La Banque interaméricaine de développement (BID) promet, elle aussi, d’envoyer des experts en Haïti pour contribuer à la reconstruction de ce pays.

Le représentant de la BID, Edouardo Almeida exhorte le gouvernement haïtien à faire du PDNA une opportunité pour créer une base logistique pour la création de centaines de milliers d’emplois à travers le pays.

La Coordinatrice résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Kim Bolduc, invite les autorités haïtiennes à faire des choix et à prendre des décisions devant avoir une influence durable sur l’avenir du pays.

Haïti se trouve à un moment décisif de son histoire et qu’il faudrait rebâtir autrement, non pas comme elle était avant le séisme, indique la diplomate canadienne du PNUD.

« En agissant ainsi, on choisira l’espoir à la place de l’échec », poursuit Mme Bolduc qui dit souhaiter que le Programme d’évaluation conjointe des besoins post-séisme pourra offrir de l’espoir et de nouvelles perspectives au peuple haïtien ainsi qu’aux générations futures. [dol/rv2000]

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