Nouvelles secousses telluriques ressenties en Haïti

Deux nouvelles répliques de moyenne intensité ont été enregistrées mardi en Haïti, quatorze jours après le séisme de magnitude 7 qui a fait au moins 150.000 morts dans ce pays.

À 06H16 locales, l’Institut géophysique américain (USGS) a détecté une secousse de magnitude 4,4 sur l’échelle de Richter. Une autre réplique a été ressentie à 5 heures locales, selon des habitants de Port-au-Prince traumatisés depuis le cataclysme du 12 janvier.

Selon l’USGS, le risque de puissantes répliques en Haïti au cours des trente prochains jours est très élevé. Dans ses dernières estimations, l’USGS évalue à 25% la probabilité d’une ou plusieurs secousses secondaires d’intensité 6 durant cette période.

La probabilité d’un ou de plusieurs séismes de magnitude 5 ou supérieure est d’environ 90%, selon les spécialistes américains qui précisent que toute réplique dépassant 5 d’intensité est largement ressentie et peut provoquer des dégâts supplémentaires.

« Chaque personne vivant en Haïti ou qui y est impliquée dans les actions de secours doit rester consciente de son environnement et de sa sécurité sismique personnelle. Il faut à tout moment être conscient de la conduite à mener si le sol commence à trembler », suggère l’USGS.

Les experts de l’USGS informe que la faille géologique qui a causé le séisme de Port-au‐ Prince fait partie de la zone sismique active entre les plaques tectoniques Caraïbe et Amérique du Nord. [dol/rv2000]

Une pensée sur “Nouvelles secousses telluriques ressenties en Haïti

  • 26 janvier 2010 à 12:54
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    Cayes le 24/01/2010
    Jean Gabriel Fortuné
    Ex-Député du peuple
    Ex-sénateur de la république

    Je devrais présenter le 28 janvier 2010 une conférence sur Haïti dont le thème est :
    Haïti, le coup fatal. Quinze jours avant cette date, le pays est frappé par un tremblement de terre horrible, l’un des plus meurtriers que l’humanité ait connu.

    Haïti vit non seulement un chaos politique mais court désormais au désastre. Ce qui complique mon travail.
    En me remettant de mes émotions, j’ai l’audace de reformuler le thème de ma pensée en ces termes :
    Le coup du 12 janvier (Haïti) est-il fatal ?

    Quel retournement thématique ? Je suis sorti d’une affirmation à une interrogation : sommes-nous un peu burlesque. Qu’en est-il exactement ?
    Il s’agit d’analyser la portée de cet événement. Il est question d’un désastre naturel nonobstant ses dégâts et ses conséquences incalculables. C’était inévitables_ c’est tout à fait fatal. Ce qui est arrivé en Haïti le 12 janvier 2010 devait arriver. C’est la fatalité. Et nombreux sont ceux qui croient déjà que la croyance des haïtiens en la fatalité va se renforcer et se consolider. J’y pense le contraire. Je prédis que cet événement fatal va définitivement combattre le fatalisme des haïtiens.
    Ce n’est ni un premier séisme ni un dernier non plus. Indubitablement. Jusqu’à date, c’est le plus meurtrier, c’est le plus dévastateur. Il y en aura d’autres. Alors que dire et que faire ?

    Cet événement tragique doit être saisi comme un point de rupture avec le cours ou l’ordre des choses en Haïti :
    ■ le rapport des haïtiens à la divinité
    ■ le rapport des haïtiens a l’humanité
    ■ le rapport des haïtiens à la société
    ■ le rapport des haïtiens aux phénomènes politique
    ■ le rapport des haïtiens aux approches scientifiques.

    Cet événement sonne la fin d’une société traditionnelle, archaïque vantant l’obscurantisme et la violence symbolique. Les masques sont tombés. Par contre, cet événement annonce l’avènement d’un nouvel ordre des choses, d’une nouvelle façon de penser, d’agir, d’inter-agir, bref de vivre.
    Haïti devra renaitre, de ses cendres en valorisant dorénavant la science et le politique.

    Adieu aux politicards
    Adieu aux charlatans
    La vie continue.

    Oui la vie doit continuer en Haïti avec des hommes et des femmes remplis d’épreuves. Cette terrible calamité du 12 janvier 2010 arrive a un moment ou la société haïtienne était complètement épuisée et déboussolée sur le plan politique, à un moment ou la communauté internationale quoique présente en Haïti à travers la mission des Nations-Unis s’est révélée pourtant incapable, impuissante à contenir les aventures et les dérives qui de toute façon allaient hypothéquer l’avenir du peuple haïtiens.

    Dès aujourd’hui les haïtiens doivent s’atteler a concevoir, à redéfinir la reconstruction du pays.
    Faire entendre les voix de la reconstruction,
    Engager les voies de la reconstruction.
    Construire et produire les capacités et les compétences nécessaires pour le fonctionnement de la société, repenser l’éducation,
    Retrouver la justice,
    Sacraliser le travail productif
    Galvaniser la devise haïtienne : « L’UNION FAIT LA FORCE » donc le salut doit s’obtenir par le sacrifice.
    Sacrifice individuel
    Sacrifice collectif.
    Sacrifice national.

    • Une nouvelle ère s’ouvre. Il ne faut pas hésiter à prendre des initiatives citoyennes aptes à revitaliser les communautés. Il n’est pas trop tôt pour faire savoir aux tenants du pouvoir que le changement s’impose ; en s’y opposant ils s’exposent. Il n’est pas trop tôt pour exiger du Président de la république un bilan provisoire. Il n’est pas trop tôt pour exiger du gouvernement un inventaire des ressources financières et matérielles disponibles sur lesquelles la population haïtienne doit compter.
    Il est temps que le Président de la République déclare et applique « L’état de nécessité » dans le pays et qu’il demande à la communauté internationale de reconnaître cet état de nécessité car la population d’Haïti est en danger de survie et corolairement l’existence de l’état haïtiens est menacée.
    Dans cette optique, il est impérieux que l’on choisisse une grande ville de province pour devenir la capitale du pays et le siège du gouvernement. Il est impérieux que l’on prenne des mesures draconiennes tendant a dégager des ressources financières, techniques et matérielles pouvant garantir la survie de la population.
    Par exemple :

    ● réduire la taille du gouvernement de 50%
    ● réduire la taille de toutes les institutions improductives de 80 %
    ● permettre l’importation de produit de première nécessite sans frais de douane.
    ● libérer et libéraliser le marché de l’importation.
    ● superviser les stocks.

    L’heure n’est plus au pillage et au gaspillage.
    Pa ailleurs.
    En guise de propositions de reconstruction à moyen et long terme il faut absolument savoir qu’encore seul le sacrifice national est salutaire en dépit de la solidarité qu’a fait martre la communauté internationale.
    Pour reconstruire Haïti il faut compter d’abord et avant tout sur des hommes, des hommes organisés.
    – Création d’une véritable Armée de reconstruction repartie selon un schéma très décentraliser en fonction des besoins et des vocations des régions ou département. (La décentralisation)
    soit 400.000 hommes et femmes universitaires- professionnels- gens de petits métiers- analphabètes et autres… (à développer)
    – Création d’une banque de reconstruction à partir de l’imposition d’un timbre de reconstruction nationale validant toutes les transactions généralement quelconques du pays, à partir d’emprunts internationaux, de dons etc.…
    – Création d’une cour républicaine d’Audits.
    – Création de fermes agricoles communautaires (à développer)
    – Décentraliser
    – Décentraliser
    – Décentraliser
    – Réaménager et réaffecter le territoire en créant deux grandes capitales l’une dans le centre l’autre dans le Sud.
    – Capitale politique, économiques et universitaire.
    – Négocier et octroyer des milliers de bourses à l’étranger à des jeunes (maitrise et doctorat en polytechnique)
    – Obliger le service militaire
    – Créer des banques de développement
    – Créer des banques d’assurances
    – Créer de banques de logement
    – Créer des banques de petites et moyennes entreprises
    – L’apport de la diaspora à rechercher dans cette dynamique.
    – Créer cinq nouvelles villes.
    ● American City
    ● African city
    ● Canadian City THE WORLD IN HAITI.
    ● Asian City
    ● European City

    Sous forme de concessions.

    Ce ne sont que des idées, des propositions. Le forum est ouvert. Vos réactions…

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  • 27 janvier 2010 à 4:48
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    Sherbrooke, le 27 janvier 2010
    Tébert OSCAR
    Étudiant en Maitrise en Sciences Géographiques (Géomatique appliquée à l’environnement)
    Université de Sherbrooke, Québec, Canada

    L’heure sonne et le temps ne fait pas défaut. Haïti doit renaitre de ces cendres.

    Longtemps, on cherche de tel homme comme Monsieur Jean Gabriel Fortuné pour rejoindre à la jeunesse haïtienne pour liberer Haïti on n’en trouve pas. Face aux réactions de Monsieur Fortuné si l’État haïtien ne va s’aligner ainsi, Haïti perira pour jamais.

    A L’heure actuelle, il est temps de mettre de côté le vieux polique apparemment dit nationnaliste (au profit des politiciens et non pour le développement d’Haïti) pour orienter vers la technologie moderne en vue d’assurer un avenir meilleur pour la génération future et présente.

    Nous avons suivi avec une attention soutenue le comportement de l’État haïtien en général depuis le 12 janvier dernier, très lent, et très retissant à certaine obligation. En effet, nous les jeunes étudiants qui sommes actuellement hors du pays ne restons pas stupéfaits ni passifs face à une telle situation.

    Les propositions de M. Fortuné sont justes et applicables pour le sauvegarde de la Nation Haïtienne. Je les appuie sans restructions. Car il a proposé l’essentiel pour que Haïti puisse atteindre le niveau de fonctionner comme un pays au plein du siècle de la technologie, et fait le pont de ce que mon compatriote Arcène LUCIEN et moi avons discuté pour le grand bonheur d’Haïti avant le drame tragique du 12 janvier 2010.

    Un appel solidaire est lancé à la jeunesse haïtienne pour venir soutenir les propositions de M. Fortuné pour que Haïti puisse se reveiller sur une nouvelle ère sans dilatoire ni avec les anciennes attitudes des politiciens de l’ancienne époque avant le 12 janvier 2010.

    En plus, j’aimerais ajouter aux propositions de M. Fortuné les suivantes:
    – Éducation moderne fondée sur des normes et basée sur les besoins du pays et les connaissances internationales (de la Fondamentale à l’Université)
    – La justice (institution autonome et démocratique)
    – Les infrastructures urbaines et rurales
    – Intégration de la géomatique dans la gouvernance du pays comme outil d’aide à la prise de décisions,
    – Création des cinq nouvelles villes citées par M. Fortuné

    Vive Haïti!!

    NB: La jeunesse haïtienne se trouve actuellement dans la pire situation de réagir à cause de l’absence de l’électricité et internet. je demande aux médias haïtiens de véhiculer ces messages pour le bien de la population haïtienne.

    Bon travail

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  • 27 janvier 2010 à 7:51
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    C’est vraiment interessant monsieur Gabriel tout ce que vous avez dit, mais vous pensez trop haut pour les gouvernements traditionnels haitiens, nous n’avons pas vraiment des hommes de valeur de le pays pour mettre en oeuvre toutes vos idees. Merci

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  • 27 janvier 2010 à 8:13
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    Je vous félicite Gabriel je vois que vous pensez pour le pays c’est très.je suis d’accord avec vous mais à la seule difference je constate que vous n’avez pas mis l’accent sur la necessité de donner le pouvoir à la jeunesse du pays qui est en grande partie victime de cette catastrophe naturel et d’autre sur la redefinition d’un nouvel cadre de coopération avec la communauté internationale qui jusqu’ici attendre que la nation haïtienne s’organise pour la reconstruction du pays.Merci…

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