Haïti-Culture-Décès: Hommage à Déita et Aubelin Joliceur

La disparition récemment de l’écrivain Mercédes Foucard Guignard mieux connue sous le nom de Deita, n’a pas laissé indifférente les responsables de la Bibliothèque nationale d’Haïti. C’est dans ce sens, qu’une cérémonie d’hommage officielle s’est tenue le vendredi 25 janvier 2013, dans les locaux de la dite institution. Une cérémonie pour rendre hommage à une grande dame de la culture haïtienne, mais aussi une occasion pour inaugurer le nouvel auditorium de l’institution, portant le nom d’Aubelin Jolicoeur.

Mercedes Foucard Guignard, plus connue sous le pseudonyme Deita
Mercedes Foucard Guignard, plus connue sous le pseudonyme Deita

Déita a été honorée par de jeunes talents au cours d’une cérémonie tenue par la Bibliothèque nationale d’Haïti. Entre performances artistiques, mini-exposition, témoignage et visite des lieux, la contribution léguée par l’auteure de « La légende des Loa / Vodou haïtien » a été mise en valeur par les principaux acteurs culturels présents lors de cette cérémonie posthume, à l’initiative de M. Emmanuel Menard, directeur général sortant de la Bibliothèque nationale d’Haïti (BNH), qui a souligné qu’il n’aime pas trop rendre hommage aux défunts, préfèrant célébrer la vie, bien que reconnaissant que « Guedé est avant tout la célébration de la Vie ».

C’est un auditorium nouvellement aménagé et crée avec l’argent du budget de la bibliothèque. Cet auditorium porte le nom d’Aubelin Jolicoeur, a fait savoir M. Emmanuel Menard directeur général de la Bibliothèque nationale d’Haïti (BNH), dans ces propos de circonstance. Il rassure que c’est un espace public destiné aux jeunes qui doivent mettre en valeur leur talent. « C’est l’espace des créateurs », a-t-il poursuivi.

Par cet hommage posthume et cette cérémonie d’inauguration de l’auditorium qui porte le nom d’Aubelin Jolicoeur, M. Menard en a profité pour annoncer pour bientôt la publication du journal de la bibliothèque, qui selon lui, présentera les rapports statiques de la bibliothèque et plusieurs autres rubrique. Le directeur de la BNH a aussi informée aux quelques membres de l’assistance, que suivant les résultats des statistiques obtenus, l’ouvrage « La légende des loas » de Déita a été l’un des titres les plus recherchés par les lecteurs. Des données qui selon le directeur sortant, seront partagées avec l’université, les chercheurs et l’Etat, afin de déterminer les besoins.

Pour sa par, Marc Exavier, en a profité pour faire de celle qui a laissé sur son passage, des récits, des écrits combien utile à l’enrichissement et à la promotion du patrimoine littéraire et culturel haïtien. « Elle a consacrée sa vie à l’exploration de toutes les facettes de la culture haïtienne. Pour saluer la mémoire de cette grande figure haïtienne. L’essentiel pour nous c’est de ne pas laisser le temps à la poussière de l’oubli de ce nom », s’est exprimé en ces termes, le promoteur de la lecture et ancien directeur général de la radio nationale d’Haïti, qui souligne que « Les oeuvres de Déita constituent parmi les meilleures références dans la recherche sur le vodou. Auteure qui a écrit a la fois en français et en créole ».

Comme annoncée quelques jours après le décès de l’écrivain Mercédes Foucard Guignard mieux connue sous le nom de Déita, à la fin de l’année 2012. L’occasion a été offerte à quelques proches et admirateurs de Déita, pour témoigner des moments, de la contribution de Déita dans le patrimoine national et universel. Une mini exposition a été tenue en la circonstance, avec la présentation de quelques publications personnelles et collectives telles «La Légende des loas », « Contes des jardins du pays de Ti Toma » et « Mon pays inconnu », sont une contribution importante à la littérature haïtienne et constituent un héritage précieux.

Au programme étaient retenues les performances artistiques formulées à travers des chants et un récital de textes, avec la participation des talents du groupe culturel « Tambour Littéraire », du Théâtre national d’Haïti (TNH) et suivis des témoignages de certains proches comme Ernst Mirvil, Gaetan Mentor.

Sur demande de la direction générale de la Bibliothèque nationale, les artistes et groupements culturels sont invités à s’approprier de ce nouvel espace culturel de la rue du Centre.

Source: http://www.radiotelevisioncaraibes.com

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