France – Le Pic de Bugarach : Le Mystère de la Montagne aux Fées

Le Pic de Bugarach est le point culminant des Corbières avec 1231mètres. De nombreux témoignages (certains très anciens) font état d’apparations ou de lumières nocturnes s’ échappant ou entrant dans cette montagne. On parle d’ovnis, de lumières étranges, etc. Des satellites on détectent sous le Pic de Bugarach, d’étranges cavités ainsi qu’un immense dôme et on ignore toujours actuellement ce qui se trouvent à l’intérieur et aussi comment y accéder. Les avions survolant cette région on comme consigne de ne pas passer au dessus de cette zone, car tous les instruments se dérèglent sans aucune explication.

Le Pic de Bougarach a inspiré Steven Spielberg dans « Rencontre du 3me Type »

L’étude des constructions et des décorations du domaine de l’Abbé Saunière (Mystères de Rennes-le-Château) lui-même sont autant d’indices pour comprendre le stupéfiant message qu’il a confié à la pierre le soin de révéler. Il nous renvoit par la Tradition locale vers un sanctuaire souterrain secret, connu depuis les temps les plus anciens à Bugarach. On raconte aussi que le fameux trésor de l’Abbé Saunière y serait caché quelque part dans une des cavernes du pic. Le secteur est interdit de survol et l’armée surveille le site. Depuis environ 1960 la montagne de Bugarach semble être le théâtre de nombreuses et curieuses investigations…

MYSTERES DE BUGARACH

Dans l’Aude, ou généralement les pays de Corbières, Razès et Roussillon, le nom de Bugarach intimement mêlé à des faits étranges. Son étymologie proche de ‘Boulgre’ laisse supposer un lien secret avec les terribles événements de la croisade contre les Albigeois. Plus loin la rumeur nous entretient de faits mystérieux se déroulant au long des pentes du Pech de Thauze. Le secteur de Bugarach apparaît aussi dans plusieurs affaires locales plus connues, comme celles de Renne-le-Château, Rennes-les-Bains dans lesquelles s’imbriquèrent de nombreux personnages bien connus : les abbés Saunières, Boudet et tant d’autres familles tout autant connues, celle d’Hautpoul par exemple qui furent seigneurs des lieux. Histoire de trésors oubliés, d’énigmes insolubles et secrets mortelles émaillent également ce pays aux ombres formidables.

Bugarach, peu à peu, disparaît sous un si épais rideau de fumée pour dissimuler quoi, qui, pourquoi et depuis quand?

On ne peut qu’être surpris du peu d’ouvrages (pour ne pas dire aucun) totalement consacrés à la commune de Bugarach, son passé historique, ses richesses archéologiques, curiosités naturelles ou anecdotiques. Cà et là on doit se contenter de bribes mentionnant telles curiosités minérales ou minières, et de petits chapitres relatant quelques épisodes historiques de la région dans lesquels se distingue brièvement le nom de Bugarach. Rien de bien complet ou constructif en la matière. Pourtant cette commune, à l’environnement extraordinaire, doit disposer de toute sa place dans les guides touristiques régionaux. Mais c’est aussi dans les méandres de son passé historique, culturel et traditionnel que cette terre formidable retiendra toute notre attention. En effet l’étude des différentes voies de recherches sur le sujet nous ouvrent progressivement de formidables possibilités de travaux jusqu’ici jamais réalisés ou rassemblés en une seule étude. Ce qui semble, tout d’abord, n’être qu’une succession de simples détails insolites, s’avère très vite déboucher sur des possibilités dépassant largement nos premiers espoirs.

Que cette région soit liée au mystère de Rennes-le-Château, ou à un ensemble plus large sur le plan de notre passé, le cheminement reste entier. Nous ne pouvons laisser s’éteindre irrémédiablement ce qui restent de témoignages laissés, comme autant de pièces d’un rébus engagé il y a des siècles, en sauvegarde d’une révélation.

Que s’est-il réellement passé dans cette région que certains ‘initiés’ voulurent occulter sans vouloir radicalement effacer? Il est certain qu’un événement, un ‘savoir’ important y est encore terré. Cette lourde connaissance fut sans doute sous la protection de plusieurs familles locales impliquées dans les énigmes du Razès et d’autres endroits. Comme en d’autres lieux, connus pour leurs mystères, des signes restent visibles, des gravures, des dessins, des graffiti, des documents, des légendes, des vestiges qu’ils soient seigneuriaux, religieux ou datant de la nuit des temps. Ces ultimes témoins attestent d’un dépôt traditionnel sans doute fabuleux, d’une mémoire, d’un vestige dont la valeur est à la dimension des précautions assurant toujours sa sauvegarde. Un étrange parcourt s’ouvre de grottes en châteaux, d’église en ermitages, de rivière souterraine en mines occultées, de gravures en images de lumière, d’écrits religieux en souvenirs d’une prétendue Atlantide, de notaires oubliés en archives obscures, de philosophies occultes en ésotérismes symboliques, des archives de St Polycarpe à l’écrivain Jules Verne… tous ces relais conduisent jusqu’à l’ultime révélation d’un voyage au centre du mystère !

Cependant n’oublions jamais que ce cheminement parsemé de pièges redoutables peut, certes conduire au ‘savoir’, mais aussi se refermer mortellement sur l’imprudent ou le sacrilège. A l’image de certaines questes médiévales nous pouvons accéder à quelques châteaux ‘Périlleux’, à quelques coupes d’immortels secrets, à quelques tables où un treizième siège vide attend le téméraire ou l’inconscient. Il y a ‘quelque chose’ dans le passé de Bugarach qui justifia de telles précautions. Un ‘quelque chose’ défiant le temps et l’espace. Un ‘quelque chose’ à la fois sacré, occulte et hermétique. Un ‘quelque chose’ ouvert sur des dimensions qui nous sont inconnues ou difficiles à admettre.

LA COMMUNE

Au sud, se déroulent, à perte de vue et en ligne droite, les anneaux de la chaîne de Saint-Antoine de Galamus, au-delà de laquelle on aperçoit deux crêtes appartenant à la chaîne d’Ayguebonnes et de Lesquerde, alignée parallèlement à la première, et les plus hauts sommets des massifs compris entre Quillan et Caudiès. Au nord de la chaîne, vers l’ouest , le sol offre l’aspect d’une vaste surface ondulée, d’une mer houleuse tout-à-coup pétrifiée, dont les énormes vagues, surtout lorsque le soleil les anime de sa lumière, semblent vouloir se rapprocher parallèlement d’un rivage situé vers le nord.

A l’est, et par delà les crêtes du massif de Tuchan, on distingue la mer, puis, en descendant vers le sud et l’ouest : Perpignan et la plaine du Roussillon, le Canigou, le mont Madres et cette partie des Pyrénées qui forme la frontière d’Espagne vers Mont-Louis et le département de l’Ariège.

On descend du pic par le sentier que l’on a suivi pour l’atteindre, et de là on se rend au village même de Bugarach, en passant par la ferme des Bringots, où les voyageurs altérés par la chaleur et l’air vif de la montagne peuvent étancher leur soif à une fontaine fournissant en abondance une eau excellente. » (‘Lectures variées sur le département de l’Aude’ d’A. Ditandy, extrait de l’édition 1875, par la fameuse imprimerie de François Pomiès, au 50 rue de la Mairie… éditeur qui, 11 ans plus tard, produira ‘La vraie Langue Celtique’ de l’abbé Boudet) Et nous voici arrivés à l’entrée du village de Bugarach.

PYRAMIDE? Trace d’une civilisation Celto-Egyptienne en Europe?

ETYMOLOGIE

Un abbé du nom de Sabarthès, dans son « Dictionnaire topographique du Département de l’Aude 1916 » apportera d’autres précisions sur l’évolution toponymique de cette commune : « Canton de Couiza, église dédiée à la Sainte Vierge, la cure était unie au chapitre Saint-Paul de Fenouillèdes ; sénéchaussée de Limoux. – Villa Burgaragio, 889. – Bugaaragium, 1231. – Ecclésia de Burgairagio, 1259. – Bugaragium, 1347. – S. Marie de Bigarach, 1194 – 1500. – Bigarach et malet, 1298 – 1500. – Locus de Brigaragio, 1377. – Bugaraich, 1594. – Beugarach, 1647. – Bugarach, 1781. »

Bugarach, 3ème canton du district de Quillan, en 1916, se compose de Bugarach, Camps, Cubières, le Bézu, Parahou, Saint-Just et Saint-Louis. Sur le plan religieux cette paroisse dépend de l’Archiprêtré d’Alet et du haut-Razès. Ces données toponymiques provenant de documents d’archives officiellement répertoriées.

L’affaire Bettex

Daniel Bettex, citoyen suisse et chercheur passionné par les cathares, étudia le secteur de Bugarach peu prospecté à l’époque. C’est d’abord l’étude d’anciens registres sur la région qui débouche sur un intérêt qui va grandissant sur les ressources minières et souterraines de la commune et ses environs. Bettex reconstitue, sur le terrain, une étrange chronologie depuis des documents retrouvés par un Universitaire.

Depuis ces constats et documentations Daniel Bettex estime d’abord possible l’existence sous le mont Bugarach, d’un de ces fameux accès au mythique monde souterrain… ensuite d’en réaliser la localisation, et enfin d’en assurer le dégagement. Il note également que la tradition de l’ouverture (obstruée) concernant ‘Pech de Thauze’ débouche sur un cours d’eau souterrain paisible, profond mais praticable. Il affirme qu’il serait également question à cet endroit d’une sorte de quai ou embarcadère attestant que ‘l’ouverture’, dans ce secteur, ne résulterait pas d’un accident géologique mais serait bel et bien la réalisation d’une ‘halte’ intentionnelle. Il faut, jusqu’à ce stade, faire la part des choses et préciser que nous sommes encore dans le domaine du Folklore et de la Tradition mythique. Cette précision est indispensable car voici maintenant que se profile, discrètement colportée à voix basse par quelques inconditionnels du trésor de Rennes sur cette région, l’aura mystérieuse de la fameuse Arche d’Alliance dont le prétendu dépôt serait curieusement sous Bugarach !…

Il existe des photos prises par D. Bettex, montrant quelques tracés découverts, au sein d’une cavité, sur plusieurs pierres dans la montagne de ‘Tauze’. Il faut bien admettre que ces clichés montrent en premier plan divers graffiti parmi lesquels on distingue une sorte de ‘coffre’ sur un brancard (rappelant une sorte d’Arche). En arrière plan de cette vue un paysage correspond effectivement à la campagne de Bugarach. On murmure alors que Bettex cherchait cette fameuse relique des temps bibliques qu’il aurait située, grâce à ces photographies, avec précision sous le mont de Bugarach ! Des rumeurs pas très sérieuses, précisent également que le général Moshe Dayan (Israel) se serait personnellement intéressé aux recherches de Daniel Bettex.

Daniel Bettex met longtemps pour situer précisément, après de nombreuses réflexions, le lieu de ses recherches. Une fois le secteur déterminé, il envisage, afin de pouvoir travailler tranquillement, de taire radicalement l’endroit. Puis il entreprend d’amener le matériel qui lui sera nécessaire pour ses travaux, tout en brouillant les pistes. Bettex cherchait en réalité une ancienne cavité perdue dans les flancs du Mont Bugarach.. Il apparaîtra, également, que ces travaux étaient connus d’un autre petit groupe sur lequel nous savons peu de choses. Daniel Bettex avait visiblement besoin d’une information supplémentaire située dans le village de Bugarach, et plus précisément d’un élément tenu dans les gravures situées dans les restes du château lui-même.

Puis vers 1988 tout ira très vite. L’homme, d’habitude d’un calme dont il ne départit jamais, est dans un état d’excitation inhabituel. Il affirme être quasiment arrivé au bout de son travail de terrassement et tout au plus quatre à cinq jours le séparent du but final et que la richesse est pour bientôt! C’est à partir de ce moment que Daniel Bettex aura de très graves ennuis de santé !

Les versions concernant la fin de sa vie divergent. Pour certains l’aboutissement du dégagement de cette galerie mystérieuse dans la montagne sera une mort violente et, apparemment, rien d‘autre. Pour d’autres, épuisé et affaibli il se retire dans son pays natal et y décède rapidement de problèmes cardio-vasculaires. D’autres rumeurs affirment un décès foudroyant sur les lieux du site. Ici on dit qu’il serait mort dans la galerie, écrasé par une masse de terre. Là on explique qu’il aurait été retrouvé, dans une cavité, totalement inanimé et qu’à la suite il serait décédé d’une inexplicable déshydratation. De ce côté on apprend encore qu’il serait sorti de sa grotte et se serait effondré tout à coup dans le jardin d’une des premières maisons de Bugarach, terrassé par une violente crise cardiaque.

Après le décès de ce chercheur, des rumeurs circulèrent dans des milieux ésotériques très fermés. Ainsi, pour certains, les investigations se déroulaient dans une mine comblée, pour d’autres dans une grotte très basse. En vérité, aujourd’hui plus personne ne sait vraiment de quoi il retournait à propos de cette galerie assez profonde.

Lucienne Julien, secrétaire générale de la Société du Souvenir et des Etudes Cathares qui connaissait très bien Bettex, propose de faire reprendre les recherches plusieurs mois après ce décès sur le site désigné, par un groupe de membres de la Société. A cet effet elle contacte les services compétents, c’est à dire le ministère de la Culture de l’époque. Elle doit écrire plusieurs fois pour obtenir enfin une réponse consternante et sans appel. Le ‘service compétent’ lui explique laconiquement qu’il est hors de question que quiconque reprenne à son compte de telles recherches… et, de plus, qu’il est formellement interdit de poursuivre ce genre de travaux à Bugarach. Lucienne Julien apprendra que des gravats et du béton auraient été coulés (comme pour les fouilles sous le château du village) afin d’obstruer à jamais ‘une’ cavité…

LE MYTHE DE L’AGARTHA ET BUGARACH

Sur le plan légendaire, il est question du mythe de la terre creuse, de l’Agartha et surtout des traditions liées à d’étranges réseaux souterrains, formés de cheminements naturels ou aménagés selon les lieux. A propos du cataclysme engloutissant l’Atlantide, plusieurs traditions tenaces affirment qu’une partie des aménagements ‘sous-continentaux’ aurait échappé à la destruction. Au fond de ses cavités oubliées, parfois inondées, repose tout ou partie des secrets de cette civilisation légendaire.

des récits font état de plusieurs accès retrouvés fortuitement, ou ‘formellement’ situés, donnant accès à différentes versions de l’Agartha ! On retrouve ces légendes dans des provinces très éloignées les unes des autres comme la Haute Loire (Pradelles), l’Ariège (Miglos), le Massif du Pilat (Annonay), la Bourgogne, la Savoie (le Bourget du Lac), l’Ardèche (St Pierreville) les Alpes Maritimes (Falicon), la Provence (plateau du Clansaye, Baux de Provence), les Cévennes (Le Temple !) pour citer seulement les plus connus. La surprise est, parfois, d’autant plus grande que ces récits merveilleux sont minutieusement relatés par des personnes n’ayant aucune notion de ce que sont l’Atlantide, l’Agartha et leurs mythes essentiels.

 

 

 

Source et image : http://secretebase.free.fr / http://www.metrofrance.com

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