Haïti/Sécurité : Réunion en perspective du haut commandement de la Police nationale

Le Conseil supérieur de la Police nationale doit se réunir, ce samedi, pour discuter des stratégies de sécurité à adopter en vue de contrer les actions des bandits armés opérant à visière levée à la capitale haïtienne, annonce le premier ministre Jean Max Bellerive.

Le chef du gouvernement estime que les cas de meurtres enregistrés ces derniers jours dans la région métropolitaine de Port-au-Prince ressemblent de préférence à des actes de banditisme qui n’ont rien à voir avec l’insécurité.

Le premier ministre se demande s’il s’agit d’actes politiques ou d’exactions commises par des bandits armés à des fins économiques.

Jean Max Bellerive demande aux autorités policières de rechercher les causes de la recrudescence des actes de banditisme à la capitale haïtienne à l’approche des fêtes de fin d’année.

Le chef du gouvernement a fait ces déclarations dès son arrivée à Port-au-Prince, ce 18 décembre, après une visite de 5 jours au Canada.

Le premier ministre haïtien s’est entretenu avec plusieurs personnalités politiques et économiques de haut rang, dont la Gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, les ministres des Affaires étrangères Lawrence Cannon, de la Coopération internationale, Bervely J.Oda, entre autres.

Pour ce voyage qu’il qualifie extrêmement positif, Jean Max Bellerive s’était fait accompagné de plusieurs hauts fonctionnaires de son administration, dont la ministre des Affaires étrangères et des Cultes, Marie Michèle Rey, et l’ex-Secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Luc Eucher Joseph.

Jean Max Bellerive précise que ce dernier n’a pas voyagé à titre de secrétaire d’Etat, mais comme représentant du ministère de la Justice.

Aucune décision n’est encore prise au niveau du pouvoir exécutif en vue de nommer les secrétaires d’Etat, indique le chef du gouvernement qui tente de calmer les esprits.

En début de semaine, le sénateur Youri Latortue avait jugé mardi illégale et inconstitutionnelle la présence d’anciens secrétaires d’Etat du gouvernement déchu au sein du cabinet ministériel de M. Bellerive, sans un nouvel arrêté présidentiel les confirmant à leurs postes.