La Banque Interaméricaine de Développement (BID), l’un des bailleurs les plus actifs d’Haïti, continue d’apporter son soutien technique et financier à plusieurs niveaux dans l’économie haïtienne, toujours dans cette perspective de reconstruction d’Haïti qui n’est plus un sujet d’actualité à l’intérieur de ce micmac politique producteur inévitable de crise.
En effet, la BID a annoncé cette semaine qu’elle a mis à la disposition du secteur de la construction en Haïti une enveloppe d’environ 53 millions de dollars américains, pour réaliser des travaux de réhabilitation au niveau de la Route Nationale 1 (RN1), ainsi que pour renforcer la capacité du Ministère des Travaux Publics, Transports, Communications et Énergies (MTPTCE) et de l’Autorité Portuaire Nationale (APN) de façon à ce qu’ils répondent à leur mission dans l’économie haïtienne.
En fait, le nouveau don de la BID à Haïti devra servir à renforcer la capacité institutionnelle du MTPTCE, notamment dans l’entretien des routes, la sécurité routière et la planification des transports, ainsi qu’à financer la modernisation de l’APN
Il n’est pas sans savoir que la BID, dans ses supports, a déjà financé plusieurs projets dans le principal réseau routier du pays. D’autres investissements peuvent être constatés au niveau des routes dans la péninsule du Sud et entre la capitale et la frontière avec la République Dominicaine.
Il faut dire que depuis 2 ans la BID continue à financer des projets dans plusieurs domaines notamment l’éducation, l’agriculture, l’eau et l’assainissement, l’énergie, les transports et également dans la dynamisation du secteur privé. Les décaissements dépassent déjà les 460 millions de dollars des 649 millions qui ont été dédiés pour l’économie haïtienne. Entre autre, la BID finance des séances de formation pour des entrepreneurs du pays à travers le Centre d’Entrepreneuriat et d’Innovation (CEI) de l’Université Quisqueya.
La Banque Interaméricaine de Développement (BID), ayant à sa tête le Colombien Luis Alberto Moreno, continue de prouver son engagement à Haïti. Il faut rappeler que cette banque prévoit investir un total de 180 millions de dollars américains sur six ans pour le développement du nouveau Parc industriel de Caracol, dans le Nord. Le mois dernier, elle a annoncé un accord pour le décaissement de 50 millions de dollars américains, destinés à la deuxième phase de construction du Parc Industriel.
Cette dernière subvention permettra entre autres, de financer de nouveaux bâtiments et d’améliorer les conditions environnementales et sociales de la zone.
Ce qu’on demande à ce niveau c’est beaucoup plus de sérieux, de transparence, et de résultats locaux dans l’utilisation des dons des bailleurs, même si dans plusieurs cas la majorité de ces dons retourne chez eux.
Riphard Serent
Vision 2000
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