Haïti-Ueh : Des étudiants annoncent une marche, après les violences enregistrées à la Faculté d’ethnologie. Des formations politiques se réclamant de la gauche réagissent

P-au-P, 19 juin 2017 [AlterPresse] — Des étudiantes et étudiants de l’Université d’État d’Haïti (Ueh) annoncent une « marche », le mardi 20 juin 2017, pour dénoncer le comportement du doyen de la Faculté d’ethnologie (Fe) de l’Ueh, Jean Yves Blot, lors des violences à la dite institution, le lundi 12 juin 2017.

Cette marche entendrait exiger l’arrestation du doyen, accusé d’avoir fait rouler un vehicule sur un jeune étudiant en anthropo-sociologie, Jean John Rock Gourgueder, expulsé préalablement de la faculté.

« De jour en jour, l’état de santé de Gourgueder se dégrade. Chaque matin, il a une crampe au niveau de la tête », indique un étudiant protestataire, joint au téléphone par l’agence en ligne AlterPresse.

La victime devrait être envoyée à Cuba, pour recevoir des soins que nécessite son cas, souhaite-t-il, soulignant que des démarches sont en cours auprès des étudiants et professeurs pour collecter des fonds nécessaires pour le voyage.

La tenue d’une assemblée générale des étudiantes et étudiants de la Fe, était prévue, pour une prise de position, entre autres, sur la réouverture de la faculté d’ethnologie (fermée depuis l’incident), indique-t-il.

Le Rectorat de l’Ueh a mis sur pied, le jeudi 15 juin 2017, une commission d’enquête constituée essentiellement de professeurs de l’Ueh, en vue de faire la lumière autour de l’incident malheureux survenu le 12 juin 2017.

Les membres de la commission sont Laënec Hurbon, Roland Louis-Charles, Odonel Pierre-Louis et Djacamann Charles.

Réactions au sein des secteurs politiques se réclamant de la gauche

« Le dernier événement qui s’est produit à la Faculté d’ethnologie (Fe), (…) constitue l’aboutissement regrettable de la mauvaise gestion de la crise par les protagonistes », analyse le parti politique Rasin kan pèp la, dans une déclaration transmis à AlterPresse.

La dimension que prend cette crise est désavantageuse pour les protagonistes notamment pour le Rectorat, les professeurs, les étudiantes et étudiants, estime-t-il.

Tout en recommandant aux autorités judiciaires de diligenter une enquête pour pouvoir trouver…………………....lire la suite sur alterpresse.org

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