Haïti/CEP-Droits humains: « Il n’est pas trop tard pour le chef de l’Etat de se ressaisir », Ketly Julien
L’Institut Mobile d’Education Démocratique exprime ses préoccupations par rapport à la conjoncture actuelle.
Selon la responsable de l‘organisation de défense des droits humains, la décision du président Martelly d’installer un CEP permanent de 6 membres constitue une violation flagrante de la Constitution qui prévoit un Conseil de 9 membres.
De plus, rappelle Ketly Julien, les 3 membres désignés par le CSPJ sont contestés. Elle souligne la nécessité pour le pays d’avoir des institutions solides. Pour la Directrice exécutive de l’IMED, il n’est pas trop tard pour le chef de l’Etat de se ressaisir.
Le député de Cité Soleil, à l’entrée nord de la capitale, Junior Almétis Saint-Fleur, pour sa part, demande au président Martelly de revenir sur sa décision d’installer un conseil électoral permanent contesté.
Ce, dit-il, pour éviter que le pays sombre dans le Chaos. Il décroche des flèches en direction du président du CEP contesté Me Josué Pierre Louis qui, selon lui, fera surement tout pour plaire au président Martelly.
Moun sa a yo pa konn ki sa ki rele « violasyon ». Si li te fè yon CEP provizwa, sa pa tap yon violasyin? Konbyen pwovizwa menm nou bezwen nan peyi a? Alò sa a se yon peyi pwovizwa?