Haïti/CEP-Formation : Jean Baptiste Bien-Aimé minimise le nouvel ultimatum de Martelly

Le chef de l’Etat a accordé un nouvel ultimatum au corps législatif pour désigner ses trois représentants au conseil électoral permanent.

Dans une correspondance acheminée hier mercredi aux présidents des deux chambres, le président Michel Martelly a donné au Parlement 8 jours francs à partir de la date du 8 aout pour lui faire parvenir les noms de ses trois conseillers électoraux.

Joint au téléphone par Vision 2000, le porte-parole de la présidence a mis en avant les prérogatives du chef de l’Etat pour justifier ce nouvel ultimatum au législatif.  Lucien Jura qui appelle donc les parlementaires à la sagesse.

Cependant, si à l’expiration de ce délai rien n’est fait, l’exécutif va mettre en place un  Conseil électoral permanent de 6 membres- avec ses représentants et ceux du pouvoir judiciaire-,  a clairement indiqué Lucien Jura.

« Cette nouvelle démarche du président de la République est nulle et non avenue », a rétorqué le sénateur Jean Baptiste Bien-aimé, devenu depuis quelque temps au Sénat l’un des fervents opposants au régime Martelly.

Selon le premier sénateur du nord-est, deux des trois personnalités désignées par le CSPJ étaient sur la liste de l’exécutif. L’exécutif qui, dit-il, aurait également envoyé des noms au Parlement afin de contrôler totalement l’institution électorale.

« Dans de telles conditions, il n’est pas possible de mettre en place le Conseil électoral permanent », continue de croire le sénateur Jean Baptiste Bien-aimé qui met en garde l’exécutif contre la formation de l’institution sans la participation du pouvoir législatif.

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