Haïti/Parlement : La séance en assemblée plénière avortée ce jeudi, faute de quorum
La séance en assemblée plénière, prévue ce jeudi, au Sénat de la République n’a pas eu lieu, faute de quorum.
L’appel nominal a, en effet, accusé la présence de 10 sénateurs. Une situation dénoncée par le président du grand corps rappelant aux absentéistes l’obligation morale de participer aux séances.
Dieuseul Simon Desras critique le non respect de leurs engagements par certains sénateurs ayant paraphé, au terme de la retraite à Montrouis, nord d’Haïti, la déclaration d’Indigo.
De son coté, le 2e secrétaire du Bureau du Sénat, John Joël Joseph, ne veut pas parler d’échec du fait que la séance n’a pas eu lieu ce jeudi.
Cependant il condamne l’absence de certains pairs conscrits qui, selon lui, ne cessent de faire la navette dans les différents ministères en quête de financement pour leurs projets au détriment de ceux de la population.
Le parlementaire invite ses collègues à assumer leurs responsabilités qui consistent à voter des lois et contrôler l’Exécutif.
Le 1er secrétaire du Bureau du grand Corps, Steven Benoit, et le questeur Fritz Carlos Lebon affirment, eux aussi, qu’il n’y pas lieu de parler d‘échec de la ‘’déclaration d’Indigo’’ en dépit du fait que certains signataires aient brillé par leur absence.
Ils invitent leurs collègues à s’expliquer sur leur comportement et à assumer leurs responsabilités.
Le vice-président du grand corps Andrice Riché désapprouve l’empressement du président, Dieuseul Simon Desras, de clore la séance.
« Il devait effectuer trois appels nominaux avant de prendre une telle décision alors qu’il n’en a fait que deux », déplore le parlementaire.
Pour le premier sénateur de la Grand’ Anse, le sénateur Desras avait surement d’autres chats à fouetter rappelant que la séance sur la présentation, en mai dernier, de l’énoncé de politique générale du premier ministre Lamothe était prévue à 1h alors qu’elle a pu finalement démarrer à 16 heures (heures locales), de l’après midi.
A rappeler qu’aucune séance n’a pu se tenir à la Chambre haute depuis la ratification, le 8 mai dernier, de la déclaration de politique générale du premier ministre Laurent Lamothe.
Desras pourrait etre bien oblige de laisser, sous peu, son poste de President du Senat, car il ne detient plus l’autorite sur le Grand Corps. Cette situation est due aux nombreuses tratactions occultes de l’homme du Nord’EST durant les seances de ratification de LOLO LAMOTHE.