Haïti/Doits humains : Où est l’Etat de Droit promis ?

Antonald MortiméLa POHDH, dans le cadre des vendredis de la plateforme, a organisé hier jeudi une conférence-débat sur des sujets liés à la conjoncture socio politique du pays notamment la problématique de l’instauration d’un véritable Etat de droit en Haïti. A l’occasion, le secrétaire général de la plateforme des organisations haïtiennes des droits humains, Antonal Mortimer, a critiqué l’attitude de l’Exécutif qui, selon lui, n’manifesté aucune volonté quant à l’établissement de l’Etat de droit en Haïti.

A l’occasion de cette conférence débat, les participants ont passé en revue différents éléments constituant la trame de la conjoncture sociopolitique notamment le dossier de la constitution amendée, l’organisation des prochaines joutes électorales. Cependant, ils se sont attardés sur les difficultés liées à  l’établissement d’un véritable Etat de droit en Haïti. L’occasion pour le secrétaire exécutif de la plate forme des organisations haïtiennes des droits humains Antonal Mortimé de faire part de sa stupéfaction par rapport à la volonté du gouvernement Martelly-Lamothe de publier la version corrigée de la constitution amendée.

« L’état de droit, prôné par le président de la République est une nécessité », estime le défenseur des droits humains pour qui cette volonté doit être manifestée par la mise en place de mécanismes visant à combattre jusqu’à éradiquer définitivement l’impunité dans le pays. Ce qui semble ne pas être le cas pendant les douze premiers mois de la présidence  de Martelly soutient-il.

Le responsable de la plateforme des organisations haïtiennes de droits humains dit donc avoir de sérieux doutes quant à la volonté de l’Exécutif de travailler à l’établissement de cet état de droit. Car, souligne-t-il, aucune disposition n’a été jusqu’ici prise en ce sens.

Par ailleurs, le secrétaire général de la POHDH croit que le gouvernement Martelly manque de légitimité pour organiser, avant la fin de l’année, les élections pour le renouvellement du tiers du Sénat et des collectivités territoriales.

Il faut dire que l’Etat de droit constitue l’un des cinq axes prioritaires du président Martelly. Les quatre autres : Education, Energie, Emploi et environnement.

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