Haïti/Sécurité : Arrestation de sept individus impliqués dans le braquage d’une maison de transfert d’argent
Sept présumés gangsters, soupçonnés d’implication dans le braquage de la succursale d’une maison de transfert d’argent à Delmas (secteur nord de Port-au-Prince), ont été présentés, ce 28 octobre 2009, par les autorités policières de cette commune.
Jude Jean Michel, Jean-Pierre Louis Kenson, Pierre Nickenson, Edna Dominique, ainsi que les policiers Josué Pierre-Louis et Sainvil Noé, puis un chauffeur, auraient participé dans un hold-up perpétré, le 5 octobre dernier, à la succursale de Delmas 30 de SogexPress.
Parmi ces malfrats figurent deux policiers et un ancien agent de la Police nationale d’Haïti (PNH). Ils font tous partie d’un gang dirigé par le policier Josué Pierre-Louis, selon les autorités policières précisant que six d’entre eux sont passés aux aveux.
Jean Pierre Louis Kenson, un de ces présumés bandits, révèle que l’attaque contre la succursale de SogexPress a été menée avec la complicité d’une employée de l’entreprise prénommée Nicole. Cette dernière avait fourni toutes les informations concernant le fonctionnement de l’institution et le plan du bâtiment, a-t-il indiqué.
Le jour de cette attaque qui a coûté la vie à Makis Marescot, directeur de cette succursale, Jean Pierre Louis Kenson dit avoir eu en sa possession l’arme et le badge du policier en instance de renvoi Sainvil Noé, un de ses acolytes. Ce que dément celui-ci.
Pierre Nickenson, un autre lieutenant du policier Josué Pierre-Louis, révèle que son chef visait le commissaire de police de Delmas en faisant feu sur un véhicule de la PNH au moment de s’échapper.
Quant à sa concubine Edma Dominique, elle laisse entendre qu’elle ignorait que l’homme avec qui elle vit depuis 6 mois était impliqué dans des activités criminelles.
Au cours de l’arrestation de ces présumés assassins, le commissaire de police de Delmas, Carl Henri Boucher, informe que 4 pistolets, dont 3 de calibre 38, ont été confisqués. [dol/rv2000]
neg polisye sa yo volè vre mesye. ki kote moun pwan nan peyi sa mezanmi, polisye volè, jij volè, avoka volè, minis volè. nou pwan nan zèpèlen.
map wè si yo pap fout pwizon avi nan travo fòse pou yo ba yo pèl bourèt pou ranmase fatra potopwens. map wè si jij yo volè vre, si yo pwal pwan lajan nan men yo pou ba yo ti santans bonbon
Ke la jistis fe travay li komsa dwa.
Dans tous les pays du monde,la justice est souveraine.La police nationale D’haiti (PNH) n’est la seule force publique ayant des malfrats.Il revient a la justice haitienne notamment les honnetes policiers,juges,commissaires de gouvernement de lutter du bec et des ongles afin que la paix revienne sur notre chere Haiti.J’ai grand envi de m’etablir a nouveau en Haiti,mais la situation securitaire se laisse toujours a desirer.
Souhaitons que ces bandits seront tous punis aux regards de la loi et de la constitution.