“La vie dans les camps est déshumanisante », révèle un rapport de l’OPC sur les personnes déplacées internes
La vie dans les camps est déshumanisante et ne répond pas aux normes relatives à la dignité humaine, a rapporté l’Office de Protection du Citoyen (OPC) dans cette enquête sur les personnes déplacées internes (PDI) parue ce 20 avril 2025.
Selon l’enquête, les espaces et l’environnement des camps ne sont pas faits pour loger une personne voire des familles entières. « Les conditions d’hygiènes sont exécrables et peuvent accroître la morbidité, des cas d’infections cutanées comme la gale, d’infections vaginales et autres sont recensés dans les camps des déplacés », note l’OPC précisant que le mode de vie des déplacés dans les camps remet de plus en plus en question les droits à l’identité, à la santé, à l’éducation, au logement, à l’alimentation, à l’environnement, à la libre circulation et à la dignité humaine.
Selon ce rapport, les conditions de vie des déplacés les classent dans une catégorie sociale très vulnérable qui nécessite une prise en charge dans le cadre d’une protection particulière d’où l’émergence du droit des Personnes Déplacées à l’intérieur de leur propre pays. Selon l’enquête réalisée sur seize (16) sites créés entre 2023 et 2024 ont été visités, certains sites de déplacés internes avaient joué ce rôle d’abri de fortune bien avant et sont reconvertis en nouveaux sites.
Les services dans les camps ne sont pas systématiques, l’assainissement se fait de manière irrégulière et l’électricité est quasi inexistante autant d’éléments soulignés à travers ce rapport.
Par ailleurs, les déplacés internes de la zone métropolitaine, conclut le rapport, font face à une violation en cascade de leur droit comme les droits à la dignité, à la libre circulation, à la sécurité, à l’identité, au logement, à l’alimentation ou à un niveau de vie suffisant, à la santé et à l’éducation.
Source: HPN