Les titres de l’actualité du lundi 27 Mars 2023 sur RADIO VISION 2000

Une vingtaine d’organisations de la société civile dont le collectif 4 décembre, le CONAHNE et le Centre Karl Lévêque proposent la création de groupes de défense de quartier par les citoyens et la déclaration par le gouvernement de l’état d’urgence dans les zones où telle disposition s’impose, face à ce qu’elles appellent la « montée d’un terrorisme brutal, envahissant et criminel ».

Ces organisations demandent également au gouvernement en place d’identifier tout pays disposé et capable de fournir à Haïti des matériels et équipements nécessaires dans la lutte contre les gangs armés, alors que la communauté internationale dont les Etats-Unis et le Canada peinent à apporter une assistance concrète dans ce domaine.

Des avocats ont organisé ce lundi un mouvement devant les locaux provisoire du parquet de Port-au-Prince à Lalue pour exiger la libération de maitre Yves St-Phard et du juge Ikenson Edumé, enlevés depuis le 20 mars dernier. Ils ont dénoncé le climat d’insécurité et exhorté les responsables de l’Etat à tirer la révérence s’ils sont incapables de garantir la sécurité de la population.

Les ravisseurs ont finalement contacté la famille du magistrat Edumé, confirme un proche de l’otage à la rédaction.

Le groupe Montana dénonce l’aggravation de la situation générale du pays caractérisée par la terreur instaurée par les gangs armés notamment dans la capitale sous la gouvernance du premier ministre Ariel Henry. Il lance un appel aux différents secteurs en vue de construire une unité nationale historique pour sortir le pays du bourbier.

Les Etats-Unis, le Canada et la France sont en crise sur le dossier d’Haïti alors qu’ils sont aussi responsables de l’aggravation de la situation dans le pays, observe l’ancien premier ministre Evans Paul. Selon lui, l’issue peu convaincante des discussions entre Joe Biden et Justin Trudeau vendredi dernier sur la question est une preuve que la communauté internationale est dépassée par la crise haïtienne.

Le parquet de Port-au-Prince a levé ce lundi le mandat et annulé l’ordre d’interdiction émis en mai 2020 contre l’ancienne coordonnatrice générale du SPNH-17, Yannick Joseph. Le commissaire du gouvernement non-certifié par le CSPJ, Jacques Lafontant, a adressé en ce sens une correspondance à la DCPJ pour les suites nécessaires.

Yanick Joseph était associée au groupe armé « Fantôme 509 » qui semait la terreur dans la capitale haïtienne entre 2020 et 2021. L’ancienne policière est approuvée dans le programme migratoire Biden mais ne peut se rendre aux Etats-Unis à cause de ce mandat et de la mesure d’interdiction de quitter le pays.

Onu-femmes et le ministère à la Condition féminine et aux Droits des Femmes ont procédé, ce lundi, au lancement de l’alliance des plateformes et Réseaux d’organisations de femmes pour la promotion de la participation politique des femmes et le leadership féminin. Il s’est déroulé en présence notamment du premier ministre Ariel Henry et de la présidente du Haut Conseil de Transition, Mirlande Manigat.

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