Après l’attaque armée contre des contrôleurs aériens, l’OFNAC dit avoir pris les mesures appropriées

L’Office national de l’aviation civile (OFNAC) confirme que des employés de l’institution, des contrôleurs aériens, ont été victimes le samedi 29 octobre dernier d’une attaque armée à Port-au-Prince. L’un d’entre eux, blessé par balle lors de cette attaque, reçoit actuellement les soins dont il nécessite, a fait savoir les responsables de l’ONAC, dans une note de presse publiée mardi 1er novembre 2022. « Il est hors de danger », informe la note.

La note de l’OFNAC fait suite à celle de La Fédération internationale des associations de contrôleurs aériens ou IFATCA (International Federation of Air Traffic Controllers’ Association) dénonçant le silence des autorités de l’aviation civile haïtienne après l’incident qui fait naître des inquiétudes sur la sécurité de l’espace aérien haïtien. Les responsables de l’OFNAC disent avoir pris toutes les mesures appropriées après l’incident, notamment assurer le suivi avec la police pour diligenter une enquête et prévenir de pareils incidents dans le futur.

L’IFATCA, dans sa note, révèle que d’anciens contrôleurs de la circulation aérienne qui ne sont pas qualifiés, notés, licenciés ou certifiés occupent des postes de contrôle de la circulation aérienne à l’aéroport Toussaint Louverture. Ce qui, d’après l’IFATCA, pose des problèmes pour la sécurité du trafic aérien en Haïti.

L’OFNAC rejette cette accusation sans faire référence à la note de la Fédération internationale des associations de contrôleurs aériens. La note de l’OFNAC assure que la relève des contrôleurs victimes de l’attaque armée a été assurée par des contrôleurs compétents. L’ONAF dit aussi garder ouverts des canaux de communication avec ses partenaires en vue d’arriver à l’adoption d’actions concrètes au bénéfice des techniciens du transport aérien.

Déplorant le climat sécuritaire délétère à travers le pays, l’OFNAC dans sa note, dit avoir pris des mesures pour renforcer la sécurité des contrôleurs aériens.

 

 

Source: Le Nouveliste

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