Le gang «400 Mawozo» n’a pas libéré les 12 otages, ils se sont évadés
Lundi 20 décembre 2021, Christian Aid Ministries a confirmé que les 12 otages américains membre de la congrégation religieuse, n’ont pas été libéré mais se sont évadés par leurs propres moyens, contrairement aux déclarations de l’inspecteur Divisionnaire, Garry Desrosiers, Porte-parole de la Police Nationale d’Haïti (PNH) « Nous confirmons la libération des 12 personnes qui restaient otage » soulignant qu’il ne pouvait pas « donner plus de détails pour le moment Après plusieurs jours d’attente et aucune action [pour les libérer] Dieu a travaillé de manière miraculeuse pour permettre aux otages de s’échapper » a déclaré David Troyer, Directeur de Christian Aid Ministries,
Weston Showalter, un porte-parole de la congrégation missionnaire basé dans l’Ohio, lors d’une conférence de presse virtuelle a expliqué que le groupe de 12 otages restant (1 bébé de 10 mois, 1 garçon de trois ans 2 adolescents, 5 hommes et 3 femmes) a réussi à déjouer la surveillance de leurs gardes dans la nuit du 15 au 16 décembre après avoir planifié plusieurs tentatives d’évasion infructueuses et à s’échapper.
« Quand ils ont senti que le moment était venu, ils ont trouvé un moyen d’ouvrir la porte qui était fermée et bloquée […] et ont quitté l’endroit où ils étaient détenus […] évitant de nombreux gardes […] ils avaient enveloppé le bébé dans des vêtements pour le protéger des ronces épineuses alors qu’ils traversaient en silence en terrain difficile […] le groupe a voyagé en direction d’une montagne qu’ils avaient vue quelques jours plus tôt, en se servant des étoiles pour se guider » ils ont marchés des heures en territoire de gangs pendant peut-être 15 km à travers bois et buisson dans le noir, à l’aube ils ont trouvé une personne qui les a aidés à passer un appel et à demander de l’aide aux autorités » a déclaré ému Showalter « Ils étaient enfin libres. » [après 2 mois de captivité]
Par ailleurs, concernant la captivité des otages Showalter a déclaré que les membres du gang n’ont pas agressé physiquement les otages, bien qu’ils les aient menacés, ajoutant que les ravisseurs leur avaient fourni des produits d’hygiène et des ventilateurs pour la chaleur, mais que l’eau contaminée les avaient rendu malade et qu’ils souffraient de faim et d’insomnie.
Source: Haiti Libre