Vers l’élaboration du manuel scolaire unique pour les quatre premières classes du fondamental

Cet atelier a réuni de nombreux acteurs issus de divers secteurs de la vie nationale impliqués dans la chose éducative, notamment le directeur général de l’Office national du partenariat en éducation (ONAPE), Dr Hervé Boursiquot, des directeurs techniques et d’autres cadres du ministère directement concernés par ce sujet, mais aussi des éditeurs.

Ils doivent, durant les deux jours, non seulement débattre sur les questions techniques liées à la multidisciplinarité, la transversalité et la transférabilité de certaines compétences; mais également, ils seront à même de réfléchir ensemble sur cette question précise relative à la disposition du manuel unique de qualité dans le système, partager leurs expériences et points de vue, mais aussi émettre des suggestions et recommandations pertinentes à cette fin.

Selon le titulaire du MENFP qui plaçait quelques mots, cette question du livre unique, dont les réflexions y relatives débutaient depuis 2015, lors de son premier passage à la tête du ministère, poursuit trois objectifs fondamentaux.

Il s’agit dans un premier temps, dit-il, suivant les réflexions enclenchées par le ministère sur la réforme curriculaire, de la réponse à une demande sociale, en vue de stopper l’école à plusieurs vitesses et d’orienter le pays vers la justice sociale, l’équité et l’accessibilité.

Le ministre de l’Éducation nationale, Nesmy Manigat qui lance un cri contre la violence et le gaspillage d’argent le fait de donner 17 livres à un enfant en 1ère année fondamentale, précise que par cette démarche de manuel unique qui pourrait être 1, 2, 3 ou 4 livres… dans le système éducatif, le MENFP mise au final sur l\’installation chez les enfants d\’un socle unique de compétences, de savoirs et de culture.

Aussi demande-t-il aux éditeurs partenaires de rester soudés aux Plans sectoriels d’éducation du MENFP, à travers la mise à jour du curriculum où il est défini ce socle de compétences, suffisant, insiste-t-il, pour former le citoyen haïtien et la citoyenne haïtienne.

« Je pense que nous avons l’obligation collective et je compte sur le professionnalisme des Maisons d’édition pour que nous puissions passer de 17 livres à un nombre qui permet véritablement de soulager les parents et l’État. Ce, en vue d’aboutir à une efficacité de dépenses publiques dans un souci d’un partenariat gagnant-gagnant », a déclaré le ministre Manigat en conclusion.

La première journée a été surtout consacrée à la réflexion et au partage d’expériences de quelques acteurs locaux sur la question du livre unique, son côté scientifique et la façon dont on constate cette expérience dans d’autres pays de la planète.

Gérard Marie Tardieu, représentant Édition Kopivit ; M. Peter Frisch, représentant de la Maison d’Édition Henri Deschamps ; Mme Frank Paul de la Maison d’Édition du Canapé-Vert et l’ancien ministre Charles Tardieu des Éditions Zemès sont, entre autres, des personnalités ayant partagé leurs expériences avec les participants, en présence du ministre et de son chef de cabinet, Dr Jacques Abraham.

Au terme de ces deux jours de travail en atelier, une décision doit voir le jour. Il s’agit de celle visant à mettre des balises dans la

production du livre scolaire unique.

 

 

 

Source: HPN

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