Reprise des examens pour une cinquantaine d’élèves de 9e année empêchés lors de la session normale
Ils sont au total cinquante (50) élèves sur 54 qui étaient attendus, issus de divers établissements et des Districts scolaires de la Croix-des-Bouquets, de Tabarre, de Delmas, de Pétion-Ville et de Port-au-Prince, à avoir pris part à la reprise de ces épreuves officielles de fin d’études fondamentale.
Supervisé par le directeur départemental d’éducation de l’Ouest (DDE-O), France Étienne Louisseul, un personnel de 9 membres, composé d’Inspecteurs principaux, d’inspecteurs de zone, de coordonnateurs, d’enseignants et de surveillants assure l’organisation et le déroulement de ces examens.
Selon les Inspecteurs principaux du District scolaire de Pétion-Ville, Jean Beauvoir Métivier et Wagner Poitevien, mis à part quatre (4) absences relevées du nombre attendu, tout se déroule très bien sans incidents majeurs dans une atmosphère de tranquillité. Les candidats ont même eu droit à un plat chaud avant l’examen des Sciences expérimentales dans l’après-midi, courtoisie de la MENFP.
Ces élèves, pour des motifs divers, notamment des actes de violence dans certaines zones (Pernier et Torcelle), qui ont été empêchés de participer à la session normale des examens du lundi 20 au mercredi 22 juin, doivent composer les mardi 28, mercredi 29 et jeudi 30 juin au centre d’examens spécial logé au lycée national de Pétion-Ville.
Ce mardi, ils subissent les épreuves en Communication française dans la matinée et les Sciences expérimentales dans l’après-midi. Le mercredi 29 juin, ils composeront en Communication créole, Sciences sociales et Anglais. Tandis que le 3e jour sera consacré à l’évaluation en Mathématiques et Espagnol.
Frantz Guy Petit-Frère, un élève de l’École nationale de Pernier juge que l’examen de Communication française était à la portée des candidats. « Si un élève était studieux, il ne pourrait ne pas être en mesure de composer sans grande difficulté. Je compte réussir l’examen de français même à 80 % minimum », s’est rassuré le jeune Petit-Frère.
C’est le même son de cloche pour Willyne Lexi qui vient du quartier de Torcelle. D’après cette élève de l’institution scolaire Creater Works Academy, l’examen de français n’a pas été difficile du tout. C’est le seul examen que l’adolescente qui était accompagné de sa maman avait raté au premier jour de la session normale.
« Je crois avoir été à la hauteur des degrés de difficulté du test de français. On a donné, entre autres, les accords des adjectifs et des verbes, mais aussi la rédaction d’un texte. Ça n’a pas été difficile. Il suffisait qu’on étudie. J’espère que ce sera aussi facile en ce qui concerne le reste des examens pour les autres élèves qui avaient été empêchés, faute de déplacement, de composer dans plusieurs autres disciplines », a déclaré Willyne Lexi souriante.
L’Inspecteur principal, Jean Beauvoir Métivier s’est félicité de cette décision du ministère de reprendre les examens pour cette catégorie de candidats aux examens d’État. Il souhaite que cette mesure qui soulage tant de parents et d’élèves puissent pérenniser dans les années à venir.
Source: HPN