Les tap-tap plus visibles sur différents circuits, mais les prix des courses restent en hausse

Cette présence de véhicules en plus grand nombre assurant le transport public favorise une reprise moins timide des activités dans quelques endroits de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince.

Cependant, chauffeurs et passagers se querellent sans relâche, à cause de l’augmentation exagérée du prix des trajets par les chauffeurs, prétextant qu’ils peinent à trouver du carburant pour faire fonctionner le moteur de leur engin. Et ces derniers semblent visiblement être confortables dans cette situation difficile qui s’impose singulièrement aux petites bourses.

Les chauffeurs avec la complicité des débardeurs d’occasion profitent de la difficulté des gens qui ne savent à quel saint se vouer pour trouver une ligne, exigent 50 gourdes pour les circuits Pétion-Ville/Delmas, Pétion-Ville/Thomassin, Pétion-Ville/Centre-Ville et vice versa. Des circuits pour lesquels on savait débourser avant l’annonce du COVID-19 dans le pays, 15 gourdes seulement.

Un fait qui n’est pas sans conséquences sociales. Dans certains cas, constatons-nous, passagers et chauffeurs ont failli même en venir aux mains, suite à des échanges de propos déplacés et désobligeants lancés les uns aux autres.

Une situation litigieuse engendrée par la rareté indécente du carburant, à longueur de journée entre ces deux groupes d’acteurs de la vie nationale, qui semblent attendre en vain le mot du droit de l’État, notamment le ministère du Commerce qui, généralement, fixe les prix des courses dans les circuits.

Toutefois, le visage de la rue ce lundi 8 novembre porte à croire qu’un dénouement de la crise énergétique semble être en cours si l’on tient compte de la quantité de véhicules qui assurent le transport en commun sur le macadam, facilitant ainsi les activités.

Par ailleurs, outre des professionnels et des employés de différentes institutions publiques et privées qui tentent de vaquer à leurs occupations, des écoliers et les écolières, mais aussi des étudiants et des étudiantes sont plus nombreux dans les rues et au sein de leur établissement respectif.

Les débrouillards occupant anarchiquement rues et trottoirs sont aussi présents comme d’habitude. Les activités commerciales formelles sont reprises de façon quasi normale particulièrement dans la commune de Pétion-Ville.

Notons que les banques commerciales et certaines écoles annoncent d’autres horaires de fonctionnement par semaine, soit 3 jours sur 6 pour les banques, avec en plus des heures de services réduites. Des écoles annoncent la poursuite des activités pédagogiques durant 3 jours au lieu de 5 par semaine. Ce, en raison de cette crise énergétique qui perdure dans le pays.

 

 

 

 

 

Source: HPN

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