La pénurie se poursuit malgré l’arrivée de 165 mille barils depuis le 2 janvier !

Alors que le directeur du Bureau de monétisation des programmes d’aide au développement (BMPAD), M. Fils-Aimé Ignace Saint-Fleur avait annoncé depuis le 2 janvier dernier, un nouvel arrivage de 165 mille barils de gazoline qui se faisait très rare dans le pays en fin de 2020.

Cependant, quatre jours après l’annonce de l’arrivage, les échauffourées entre propriétaires de véhicule se poursuivent dans certaines stations à essences pour en trouver quelques goûtes, constate l’Agence.

Le pire, constatons-nous, c’est que la gazoline est stockée dans des récipients par des gens qui font du marché noir un peu partout notamment à proximité des stations à essences aux yeux de tous, y compris les autorités responsables.

Une situation qui n’est pas sans conséquence néfaste sur la population. Cette pénurie crée une rareté systématique de véhicules de transport public dans divers circuits, favorisant ainsi l’augmentation à qui mieux-mieux par les conducteurs des tarifs, mais aussi et surtout la révision encore à la hausse des prix de presque tous les produits sur le marché.

Par ailleurs des syndicalistes ont fusionné leur voix pour dénoncer cette rareté de carburants, produit stratégique incontournable, qui se répète sans cesse  sous l’Administration du président Jovenel Moïse.

Réagissant sur ce fait répétitif, le directeur du BMPAD, M. Fils-Aimé Ignace Saint-Fleur a proposé à l’État haïtien d’augmenter les capacités de stockage. Ce, en créant d’autres sites de stockage (terminal) particulièrement dans le grand Nord et le grand Sud.

Néanmoins, le constat de la tension de la rue face à cette situation difficile qui perdure pour trouver ce produit transversal afin de faire fonctionner les véhicules, laisse clairement comprendre qu’un  éclatement social n’est pas loin si les autorités ne prennent pas les mesures nécessaires le plus vite possible.