Haïti-violations Droits Humains : « Il est temps de mettre un terme à ce silence assourdissant… par la faute de l’Etat », estime la FJKL

Dans une note publique, la Fondasyon Je Klere (FJKL) dit estimer qu’il est temps de mettre un terme à ce silence assourdissant sur les déplacés-es internes dont la vie a basculé dans l’inconnu par la faute de l’Etat qui assure, en plus, l’impunité officielle à leurs bourreaux. « L’Etat se doit d’identifier, de dénombrer et d’accompagner ces déplacés-es internes condamnés à la misère abjecte, la pauvreté et l’insécurité », rapporte la FJKL.

 

Dans ce document, la FJKL reste persuadée que refuser d’identifier, de rechercher et de juger les auteurs de graves violations des droits humains en période de troubles politiques ne peut que perpétuer le cycle de la violence et de l’impunité. C’est un obstacle à la réconciliation à long terme, à la paix et au progrès, affirme l’organisme de droits humains.

 

Les attaques répétées au Bel-Air, une vingtaine d’incendies de marchés publics, terreur au Pont Rouge, attaque au camp des personnes à handicap à Delmas, déplacements forcés dans l’Artibonite et des familles jetées à la rue dans le Nord sont autant d’éléments signalés par la FJKL dans ce rapport.

 

Pour rappel, la FJKL souligne que le pouvoir en place tient un double langage, l’un officiel prônant la justice, la lutte contre la corruption et d’autres valeurs  positives  et  l’autre  souterrain  qui  mobilise  les  forces  obscures  pour  la  répression  politique,  et  qui  favorise l’accord tacite avec les gangs armés, les escadrons de la mort pour semer le deuil et le désarroi dans la famille haïtienne.

 

 

 

Source: HPN

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