25 ans de la PNH – 12 juin : Le DG Rameau Normil invite ses frères et soeurs d’armes à la sérénité pour répondre aux défis

Le Commandant en chef de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Rameau Normil a invité vendredi les membres de la police à la réflexion, aux résultats et à la sérénité pour pouvoir aborder les multiples problèmes auxquels fait face notre l’institution à l’occasion des 25 ans de la PNH fondée en 1995.

 

 

 

« Au-delà des jeux d’intérêts qui peuvent faire osciller chacun d’un côté comme de l’autre, nous ne devons jamais oublier que nous avons un héritage commun à sauvegarder : La Police Nationale d’Haïti, une institution apolitique, au service de la démocratie et du peuple », a déclaré le Directeur général.

 

 

 

Il a invoqué la crise que traverse l’institution en quatre grandes revendications, à savoir :

 

 

 

1- De meilleures conditions de travail qui implique des infrastructures appropriées, des équipements de protection et des moyens de déplacement adéquats. 

 

 

 

2- Le bien-être du personnel qui doit prendre en compte les soins de santé en cas de maladie ou d’accident à travers une assurance effective, l’accompagnement financier de leurs ayants droit en cas de mort, le logement, les salaires et les avantages sociaux.

 

 

 

3- La professionnalisation des membres de la police à travers un programme de formation continue tant en Haïti qu’à l’étranger.

 

 

 

4- Le Vetting permanent pour protéger les membres de la PNH du venin et des tentacules de la corruption et de toutes les déviances.  

 

 

 

C’est pourquoi, pour répondre aux revendications, a été mise sur pied « le Service du Bien-être (SBE) », affirme Rameau Normil.

 

 

 

D’un autre côté, dans ce même discours tenu pour le 25^e anniversaire de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Rameau Normil a rappelé que force doit demeurer à la loi et la PNH comme gardienne de l’ordre républicain ne saurait faillir à sa mission. « Le groupe Fantom 509 et tous les groupes criminels de la République doivent être des souvenirs pour le pays », a martelé le numéro un de la PNH. « Ils seront conjugués au passé », prévient-t-il.

 

 Source: HPN