L’administration Trump oblige les Haïtiens à attendre leur ‘’Green Card’’ en Haïti

Les Services de Citoyenneté et d’Immigration des États-Unis (USCIS) ont annoncé, vendredi dernier, la fermeture du Programme haïtien pour la réunification familiale, lancé en 2016 sous l’Administration de Barack Obama. Ce programme permettait à des milliers d’Haïtiens qui étaient déjà en possession d’un visa immigrant basé sur la réunification familiale, d’attendre aux USA en compagnie de leur famille que leur carte verte soit disponible. Avec la fin de ce programme, les Haïtiens ne seront plus autorisées à attendre aux États-Unis que leur carte verte familiale  soit disponible.

Cette décision est conforme au décret 13767 de 2017 sur les améliorations visant la sécurité des frontières et l’application des lois en matière d’immigration, selon l’USCIS. Le Directeur par intérim de l’USCIS, Ken Cuccinelli,  a déclaré que la réunification familiale doit être utilisée au cas par cas pour des raisons humanitaires urgentes ou un bénéfice public significatif précisant que l’USCIS s’est engagé à exercer ce pouvoir limité d’une manière qui préserve l’intégrité du système d’immigration et n’encourage pas les étrangers à entrer illégalement aux États-Unis.

 

En réaction à la décision prise par les Services de citoyenneté et d’immigration des États-Unis (USCIS) de mettre fin au Programme haïtien pour la réunification familiale, un diplomate haïtien parle de ‘’décision de nature électoraliste’’. En effet, Pierre Antoine Louis explique que par cette nouvelle donne dans l’octroi de la carte verte, le président américain, Donald Trump, tente de redorer son blason auprès de son électorat. Toutefois, Pierre Antoine Louis rassure qu’au fond n’a changé dans les critères d’éligibilité en ce qui concerne la ‘’green card’’.

 

Pour Marleine Bastien, responsable du mouvement Family Action Network, le moment choisi par l‘Administration Trump de supprimer les protections accordées aux familles haïtiennes est malvenu, alors qu’Haïti fait probablement face à l’une des pires crises politiques de son histoire.

 

De son coté, le défenseur des droits à l’immigration Tom Jawetz, vice-président pour la politique d’immigration du Center for American Progress à Washington, estime que mettre fin à programme est un acte anti-américain.

Source: HPN

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