International : Un G7 sous tension

Le sommet du G7 commence aujourd’hui à Biarritz. Une rencontre consacrée aux inégalités qui continuent de se creuser à travers la planète. Mais ce G7 constitue aussi, pour Emmanuel Macron, une tribune internationale avant une rentrée française qui s’annonce agitée. Retrouvez dans cette édition une sélection des meilleurs articles sur ces sujets.

Ce samedi 24 août, la France accueille à Biarritz les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Allemagne, l’Italie et le Japon pour le sommet du G7.

Les inégalités devaient être au centre des discussions, mais l’actualité rattrape Emmanuel Macron et ses invités. Que trouvera-t-on au menu de ce sommet . Il y aura, bien sûr, comme prévu, les inégalités croissantes, qu’elles soient économiques ou sociales, qui engendrent une colère de plus en plus grande sur tous les continents. Un seul exemple les résume toutes : plus nous sommes pauvres, plus notre vie est courte.

 

Mais il sera impossible de faire l’impasse sur le changement climatique et ses conséquences, surtout après la passe d’armes, le 22 août, entre Emmanuel Macron et le président brésilien Jair Bolsonaro au sujet des incendies en Amazonie, et la décision d’Emmanuel Macron, le lendemain, de ne pas soutenir l’accord UE-Mercosur.

 

Les crises internationales, comme le Brexit, la crise italienne et la guerre économique entre la Chine et les États-Unis, pourraient s’imposer elles aussi dans les discussions. Tout comme le risque d’une récession globale.

 

Enfin, d’après la presse allemande, le président français sera aussi attendu sur le sujet de la taxe sur les Gafa, une bataille pour laquelle il devra chercher des alliés.

 

Pour Emmanuel Macron, c’est l’occasion de se placer comme le “leader de l’UE” qu’il rêve d’incarner. Mais il faudra qu’il soit prudent, et que le contre-sommet qui se prépare à Hendaye ne tourne pas à l’affrontement. En effet, ce G7 et son déroulement pourraient servir de répétition générale à la rentrée française. Une rentrée chargée en réformes qui devraient nourrir de vives contestations.

 

Source Courrier International