Sur les 50 millions de dollars sollicités, seulement 10 millions approuvés par le Congrès américain concernant le déploiement de la Mission Multinationale

Les congressmen américains se montrent réticents à financer le déploiement de la Mission multinationale de sécurité en Haïti et demandent des précisions sur la nature de cette force (MMS). Sur les 50 millions de dollars sollicités par l’administration Biden, seulement 10 millions vont être décaissés, les Etats-Unis avaient promis de verser 200 millions pour MMS. Ce qui vient compliquer la situation pour le gouvernement américain qui peine à convaincre les républicains au Congrès. Malgré l’administration a répliqué en demandant 17 millions de dollars pour entamer le processus, selon le journal floridien Miami Herald, tout est à l’étude. Entretemps, les actes de kidnapping et les crimes liés à des gangs s’intensifient en Haïti.

 

Les dirigeants kenyans, travaillent d’arrache-pied pour contourner la décision de de la Cour suprême bloquant l’envoi d’un millier de policiers pour aider Haïti, ravagé par les gangs.

 

Le président de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, Michael McCaul (R-TX), et le membre du rang de la commission des relations extérieures du Sénat, James Risch (R-ID), ont insisté pour obtenir plus de détails sur la nature de la mission et ont suspendu le déblocage de tout financement américain supplémentaire jusqu’à ce qu’ils obtiennent davantage d’informations. « L’administration doit encore tenir les engagements spécifiques qu’elle a promis au Congrès dans le cadre du processus d’examen », a déclaré Leslie Shedd, porte-parole de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants.

 

Signalons que, selon le dernier rapport de Collectif Défenseurs plus, 213 cas d’homicide ont été enregistrés au cours du mois de janvier 2024, lors des attaques armées, dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. 69 cas d’enlèvement, dont 7 collectifs, ainsi que des dizaines de cas de viol et de vol à mains armés .Ces actes constituent des violations flagrantes des droits humains », indique l’organisme, tout en appelant le gouvernement en place à prendre des mesures afin de garantir le respect des droits de la population haïtienne.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *