Les titres de l’actualité du mercredi 22 Mai 2019 sur RADIO VISION 2000
Important coup de filet de la police des Nippes…..Elle a procédé, mardi, à la saisie de 174 kg de marijuana et l’arrestation de 4 ressortissants jamaïcains qui se trouvaient à bord d’un yacht sur une plage à la 3e section communale de Petite Rivière de Nippes.
Le dossier des 53 individus arrêtés, le 11 Mai dernier, à Limbé, a été transféré, ce mercredi, au cabinet d’instruction de Saint-Marc. Une décision prise par le commissaire du gouvernement de ce ressort, Maitre Wilkens Jules suite à leur audition. Ces individus présentés comme des membres du gang d’Arnel Joseph avaient été transférés, mardi après-midi, à Saint-Marc.
Le rectorat de l’Université Quiskeya se dit choqué par les actes de viol dont ont été victimes deux étudiantes de l’UNIQ le 17 Mai dernier. Il a fait état de mesures prises de concert avec la police afin d’empêcher la répétition de tels actes.
« Toutes les conditions sont réunies pour un basculement dans la violence généralisée », de l’avis du coordonateur national de l’OPL, Edgar Leblanc Fils qui fustige l’attitude des gouvernants qui semblent ne pas prendre conscience de la gravité de la situation sociale et économique actuelle. Il continue de plaider en faveur du dialogue inter haïtien.
Des responsables d’organisation de défense des droits humains qualifient de scandaleuse la décision du juge Pierre Apsorde Pierre-Louis d’ordonner la libération de l’ex-député Jean Fenel Tanis, Jean Edrique Pompée et d’un ressortissant jamaïcain, arrêtés en Mars dernier en possession de 491 kilos de marijuana. Marie Yolène Gilles de la Fondation « Je Klere » demande au CSPJ de diligenter une enquête sur cette affaire.
Antonal Mortimé du collectif Défenseur Plus dénonce le silence du doyen et du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince autour du cambriolage, le week-end dernier, du greffe du tribunal civil de la capitale. Il sollicite une enquête sérieuse sur ce dossier.
Plusieurs syndicats d’ouvriers dénoncent une vague de révocation au niveau des usines textiles de la CODEVI, à Ouanaminthe. Ce sont une quarantaine de syndicalistes qui ont été mis à pied. Il s’agit d’une mesure de représailles suite au dernier mouvement de protestation des ouvriers.
La cérémonie de lancement des travaux de réhabilitation et de renforcement des bâtiments de la Faculté des sciences humaines a été fortement perturbée ce mercredi par des étudiants de la FASCH qui ont chahuté le Recteur de l’UEH, Fritz Deshommes auquel ils demandaient des explications sur la subvention de 20 millions de gourdes accordée au rectorat par la primature en 2008.
Les protestataires avaient bloqué à l’aide de chaises et de bancs l’entrée principale de la FASCH afin d’empêcher le recteur de partir et lancé des pierres en direction du cortège dans lequel se trouvaient l’ambassadeur du Japon et le Directeur général du BMPAD.
A noter que les travaux de réhabilitation et de renforcement des bâtiments de la Faculté des sciences humaines qui s’étendront sur une période de 10 mois sont financés par le gouvernement Japonais à hauteur d’environ 79 millions de gourdes.