Les titres de l’actualité du lundi 06 Mai 2019 sur RADIO VISION 2000

Contrairement à ce qui était prévu, le premier ministre Jean Michel Lapin n’a pas transmis, jusque vers les 5h de l’après-midi, ce lundi, au Sénat, le document de son énoncé de politique générale, ni la liste des membres du nouveau cabinet ministériel.

La commission sénatoriale chargée d’analyser le dossier du premier ministre qui devait remettre son rapport ce lundi n’attend que ces documents pour finaliser son travail, selon son président, Onondieu Louis.

Il faut dire que les bureaux du Sénat et de la chambre des Députés ont été mis à l’écart dans le cadre de la formation du nouveau gouvernement. Gary Bodeau n’écarte pas la possibilité pour la chambre basse de prendre les choses en main en cas de difficulté à mettre sur pied la nouvelle équipe gouvernementale.

L’organisation baptisée « Fos Opozisyon pwogresis » regroupant notamment le parti Pitit Dessalines, le MOPOD et l’UNNOH veut destituer le président Jovenel Moise. Les responsables de cette structure ont procédé, en ce sens, au lancement, ce lundi, de l’opération « Sove Pèp » n’écartant pas la possibilité d’installer un président parallèle.

Le Sénateur Garcia Delva accusé d’être de connivence avec le chef de gang le plus recherché d’Haïti, Arnel Joseph, persiste et signe : il continuera de communiquer avec le caïd. D’ailleurs il qualifie de « Show politique » la décision de l’exclure du parti « Ayiti Ann Aksyon ».

La fondation « Zanmi Timoun » a fait part de ses vives inquiétudes concernant la sécurité des enfants vivant dans les quartiers populaires. Elle dénonce la passivité des autorités du pays exhortant ces dernières à mettre tout en œuvre afin de combattre les actes de banditisme.

L’association Nationale des Magistrats Haïtiens et l’Association professionnelle des Magistrats menacent d’entrer en grève à partir de la semaine prochaine en cas de refus de l’Exécutif de revenir sur sa décision de nommer Patrick Rameau Metellus comme président de la Cour d’Appel de Port-au-Prince. Une décision prise sans l’avis jugé nécessaire du CSPJ.

Ces deux syndicats de magistrats qui dénoncent l’ingérence de l’Exécutif dans les affaires du pouvoir judiciaire réclament également de meilleures conditions de travail.

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