Le Comité de Pilotage des États Généraux Sectoriels de la Nation dans la tourmente
Le désordre généralisé et le manque de professionnalisme, sont entre autres le lot du Comité de Pilotage des États Généraux Sectoriels installé depuis bientôt trois mois par le Président Jovenel Moïse avec la mission de constituer un Pacte pour la stabilité et le progrès économique et social du pays.
« Le problème est grave. Les rencontres régulières ne peuvent plus avoir lieu. Tout se résume en une question clanique», déclare, offusqué, Pradel Henriquez, membre du secrétariat technique du comité de pilotage. Selon Henriquez, le secrétariat technique et le comité de pilotage dans sa constitution sont sur le point d’être minés par des conflits internes.
La corruption et la médiocrité se mêlent, elles aussi, de la partie, indique Pradel Henriquez. Une correspondance, en date du 5 juin 2018, a été adressée en ce sens au Secrétaire technique de la structure, Louis Naud Pierre, suivie d’une copie conforme au vice-Président Jean-Claude Desgranges et au Palais national, note-t-il.
Le Secrétaire technique, de son côté rejette les affirmations de Pradel Henriquez. Louis Naud Pierre estime, pour sa part, que tout se déroule dans la plus grande normalité.
Depuis sa création, remarque-t-on, ce comité est marqué par des démissions en cascade, pour des motivations les unes plus controversées que les autres. À ce titre, l’on retient les noms de l’Archevêque Louis Kébreau, le Professeur Claude Moïse et de l’ancien Premier ministre Jacques Edouard Alexis sans oublier le silence de Mme Michèle Duvivier Pierre Louis, ancien Premier Ministre et celui de l’ex-sénateur Yrvelt Chery.
HPN