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Les consultations en vue de la désignation d’un premier ministre de consensus, se sont poursuivies ce lundi au palais national. Le président provisoire, Jocelerme Privert s’est entretenu en ce sens séparément avec deux délégations représentant le groupe Haiti Chérie et le forum économique du secteur privé. Au terme des échanges, les hommes d’affaires qui n’ont proposé aucun nom, ont affirmé avoir fait ressortir la nécessité de faire choix d’un rassembleur pour occuper la primature, quelqu’un qui soit capable de dégager une majorité au parlement et qui comprend les enjeux de la conjoncture actuelle et qui peut assurer la stabilité et la paix sociale.
Les dirigeants de la Fusion et de KONTRAPEPLA qui étaient attendus au palais national toujours dans le cadre des consultations, n’y ont pas mis les pieds. Pour l’ex-sénateur Jean William Jeanty de KONTRAPEPLA, toute participation à une rencontre consisterait à avaliser ce qu’il appelle le coup d’état électoral des 9 aout et 25 octobre 2015.
Le président du groupe majoritaire au sénat, sénateur Nenel Cassy appelle le président provisoire, Jocelerme Privert à contacter le vice-président du Grand corps, Ronald Larêche, dans le cadre des consultations pour la mise en place du nouveau gouvernement. Son collègue Jean Baptiste Bien-Aimé abonde dans le même sens. Il propose toutefois le remplacement dans les prochaines 48 heures du président du sénat. Question, selon lui, de maintenir l’harmonie au sein du grand corps.
Le mouvement progressiste pour l’avancement des Masses, MOPAM propose l’ancien député, Jean Tolbert Alexis comme nouveau premier ministre. Il met en avant la compétence, l’intégrité morale et la capacité de l’ancien élu de la Croix-des-bouquets à concilier les positions des différents acteurs.
Plusieurs centaines de personnes ont gagné les rues ce lundi à L’Estère, dans le haut Artibonite. Elles dénonçaient l’indifférence des autorités étatiques par rapport à la sécheresse qui frappe la région depuis plusieurs mois. Les protestataires s’en sont aussi pris au régime Martelly qui, selon eux, n’avait rien fait pour relancer l’agriculture dans le département.