Fin du Sommet du G20 en Allemagne : un accord sur le commerce mondial contre le protectionnisme
Écrit par Riphard Serent, MPA / Economiste / riphardserent@gmail.com | Radio Vision 2000
L’actualité économique mondiale de ce weekend dernier a été marquée surtout par ce dernier sommet du G20 de deux jours à Hambourg en Allemagne qui a pris fin ce samedi dernier 8 juillet 2017.
A rappeler que le G20 constitue les vingt leaders du monde regroupant 19 pays et l’Union Européenne, à savoir, les Etats-Unis, la Chine, le Japon, l’Allemagne, le Royaume Uni, la France, le Canada, l’Australie, la Russie, l’Italie, l’Espagne, le Brésil, l’Indonésie, l’Afrique du Sud, Corée du Sud, la Turquie, l’Arabie Saoudite, l’Argentine et le Mexique.
La ville de Hambourg en Allemagne a été l’hôte de ce 12ème sommet du G20, où plus de 20 chefs d’Etat et de gouvernement et des représentants d’organisations internationales s’étaient réunis à Messehallen Convention Centre pour discuter d’un ensemble de défis que confronte l’économie mondiale, notamment le changement climatique et le protectionnisme.
A coté de cet compromis trouvé samedi dernier entre les leaders du monde sur le climat pour éviter une rupture définitive avec les Etats-Unis, après leur sortie annoncée des accords de Paris ̶ ces accords qui ont été ratifiés par le Sénat haïtien en février dernier ̶ et ce communiqué final du G20 qui « prend acte » de la sortie des Etats-Unis de ces accords visant à lutter contre le réchauffement climatique, les dirigeants du G20 ont réaffirmé leur engagement à lutter contre le protectionnisme, un point loin d’être acquis au départ. En revanche, ils reconnaissent aux pays le droit à l’usage « d’instruments légitimes de défense commerciale ».
Cet élément du commerce international était très attendu, vu la ligne protectionniste affichée par le président américain Donald Trump dès sa campagne électorale.
Le G20 a donc accouché d’un compromis entre libre-échange et régulation, tout en affirmant sa détermination à combattre le protectionnisme, y compris toutes les pratiques commerciales déloyales, a rapporté le quotidien français, La Tribune.
Face à ces récents développements au niveau du commerce international et des relations économiques internationales, Haïti doit être très vigilante et cohérente à travers sa nouvelle démarche visant à renégocier des centaines de lignes tarifaires auprès de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) et s’assure que les coûts et les avantages d’une telle démarche sont bien calculés par des experts pour de meilleure prise de décisions au profit de l’économie haïtienne.